REMANIEMENT MINISTERIEL : Le temps du Président...
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Il est certain et même prochain. Après toutes les humiliations que notre pays vient de subir, nous voici en plein dans l’attente du temps du président. Le calendrier de la République qui lui appartient, nous devons être en alerte surtout après le signal fort de la réunion du conseil supérieur de la Magistrature. Paul Biya est bel et bien vivant, qu’il monte, ou qu'il descente, qu'il saute pourvu qu'il ne calle pas en l'air, il finira par nous le donner. Et si c'était Ce vendredi ou le prochain!

Le temps du président n’est pas le temps du peuple .Ils se sont tous trompés une fois de plus, politologues, politistes, sociopolitistes, activateurs politiques etc... Pour tout dire, ceux qui prétendent lire dans la boule de cristal, ces observateurs soit disant avertis de la scène politique; mais pourtant peu avertis sur les intentions réelles du président Biya ; nous ont révélé trois choses : Premièrement, qu’un remaniement ministériel est certain et prochain au Cameroun, à compter de la date d’intronisation du président de la République. Deuxièmement, il devrait logiquement avoir lieu dès la fin de la session parlementaire en cours, vers le 10 décembre prochain date anniversaire de ma fille .Rien n’y a fait.

Voici donc notre pays humilié avec le retrait de la Can; toujours rien. Malgré les cris, les pleurs et les appels du peuple, le président Biya reste sourd imperturbable, comme pour se satisfaire du caractère inattaquable de la décision de la Caf comme si il redoutait que la requête soit déclarée irrecevable. Tout se passe comme s’il ne s’était rien passé .La Fecafoot reste imperturbable, les ministres se sentent irrévocables, sous cape, on nous fait savoir que le président Biya est inconsolable. Pourtant les langues se délient et on apprend que la paix est fragilisable, l’unité nationale désormais cassable. Dieu merci, le peuple camerounais est resté formidable face à cette redoutable machine gouvernementale rompue au vol, au mensonge. Pauvre Paul Biya qui a pourtant tout mis à contribution pour la réussite de cette Can renvoyé par nécessité à cause du «Covid 19». Qu’est ce qui leur a manqué ? Qu’est ce qui n’a pas marché ?

Tout ceci est détestable et donne envie de se casser la voix dans un coup de gueule pour dire à ; Monsieur le Président, que les camerounais attendent de lui des actions fortes et palpables. En 1972 à la 8ème coupe des nations, après le fiasco observé, le président Ahidjo a d’abord arrêté tous les acteurs. Pour satisfaire à la volonté du peuple, assoiffé de sang.et réclamant cor et à cris des jeux que les amis de Paul Biya ont brillé par une notoire incapacité à les leurs donné. Face à un peuple abusé, désabusé déterminé à voir des têtes tombées que le président se refuse de livrer à la vindicte populaire, A défaut de la vindicte, tout au moins la justice pour que les juges établissent les responsabilités et punissent les coupables aussi ceux qui ont détourné l’agent du Covid 19 »..

Tout ceci passe par un tsunami politique pour apaisé la fureur du peuple qui demeure inconciliable, impondérable dans ses exigences, incontournable dans la suite de la carrière politique du président qui malgré son indéniable silence est devenu insoutenable… on, on, on, attend le gouvernement, et le gouvernement ne vient pas…Quel fait dommageable quel gâchis ?

J’ai fait un rêve

Dans mon rêve, j’ai vu un gouvernement très prochain et je me suis réveillé en sursaut Un cauchemar. J’ai le coeur serré par l’angoisse. Et si le prochain Gouvernement n’est pas celui que je souhaite ! Non pas que je souhaite en faire partie, encore que rien ne me l’interdit. Mon Cv académico-politique ne m’oblige pas à aller chez les marabouts ou à boire du sang frais dans une séance mystico-ésotérique dans une secte pour faire partie d’un gouvernement. Je souhaite seulement un Gouvernement pour mes enfants, équilibré avec des hommes capables. D’offrir la sécurité à nos enfants afin qu’ils puissent aller et revenir de l’école sans être enlevés par des inconnus.

Je souhaite un gouvernement qui pourra prendre en main le cas des retraité, qui peine à se faire payer la pension. Je veux un gouvernement qui construit des routes pour permettre aux “opep” de ravitailler les bayam-sallam dans nos marchés en vivres frais pour le bien de tous. Je souhaite un Gouvernement qui construira des écoles, des lycées et des universités pour garantir à nos enfants une éducation de qualité. Je souhaite un Gouvernement qui tienne compte des jeunes filles mères des villages à peine sorties de la puberté ou avant d’y être entrées pour certaines, parce que la seule école publique est à plus de huit kilomètres et n’a qu’un seul instituteur de la Sil au Cours moyens. Alors elles sont restées au village pour faire des bâtards avec les jeunes villageois cueilleurs de vin de palme.

Je souhaite que ce Gouvernement mette des toitures de tôles ondulées sur les classes dans ces écoles des villages, car en saison des pluies, les pailles percées causent de grosses flaques dans les salles de classes. Et qu’il intègre et affecte ces instituteurs qui ne demandent qu’à enseigner depuis qu’ils sont sortis des (nieg). Je souhaite un Gouvernement qui pensera à créer des centres de santé dans nos agglomérations villageoises pour que les femmes n’accouchent plus dans les bosquets. Mener une lutte acharnée contre l’accouchement traditionnel, sur les feuilles de bananiers. Étant entendu que Le centre de santé «développé» n’a ni alcool, ni seringue. Pour le paludisme, ni Nivaquine.

Je voudrai que le Gouvernement qui sera nommé dans quelques heures, quelques jours ou quelques semaines soit un club de gentlemen qui n’octroient pas les marchés de fourniture de papier hygiéniques, des bâtiments ministériels à leurs épouses, puis surfacturent trois à quatre et font payer le marché en priorité. Si c’est possible, que ce soit un gouvernement avec moins d’intellectuels, du genre Pr et Dr. Ces gens-là sont la cause de nos malheurs.

Avec autant de «professeurs» et de «docteurs» depuis trente-six ans, on devait avoir atteint l’émergence depuis plus de vingt ans. Jamais le Cameroun ne s’est aussi mal porté sous un règne d’agrégés que sous un règne de certifiés. Le gouvernement que je souhaite est un qui enverra les éléments du Bir, avec canons à eaux, pour aller chasser tous ces jeunes qui passent des journées entières dans les salles de paris sportifs ; pour miser sur des matchs de football qui se jouent en Patagonie, en Mongolie ou en Nouvelle-Galles du Sud. On les mettra tous en cellule. Peu importe les cris des organisations de défense des Droits de l’homme et la communauté internationale.

Je veux un gouvernement qui accepte de financer l’encadrement technique des jeunes pour aller réaliser un projet d’auto emploi au choix, dans la pisciculture, le maraicher, l’élevage des petits ruminants ou la vente des beignets dit «lofombo». Je veux un gouvernement qui va faire payer les arriérés de 17 mois de salaire du dernier exercice municipal. Le président a pourtant prescrit. Elanga Obam ou Louis Paul Motaze, à qui la faute ?

Je veux un gouvernement éthique, recruté sur la base de la compétence et non dans les associations exotériques, de déculottés ou de buveur de sang. je veux un gouvernement qui oeuvrerait pour le développement, la lutte contre la corruption, contre la vie chère. Je veux un gouvernement relativement jeune, raisonnable par sa taille, justifiable sur ses équilibres, questionnable sur ses actions, responsable devant le peuple formidable que nous avons qui commence à tout trouver détestable et insoutenable Ah ! Je me réveille. Ce n’était qu’un rêve. Hélas ! Je garde l’espoir que je ne serai pas oublié cette fois ci…

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