Depuis le lancement officiel de la campagne électorale pour les élections législatives et municipales, certains leaders de formations politiques se laissent aller au jeu de la destruction des gadgets de campagne dans certaines parties du pays.

La campagne électorale du double scrutin du 9 février prochain bat son plein sur toute l’étendue du territoire national depuis le 25 janvier. Et déjà, les populations de certaines circonscriptions électorales assistent à des scènes qui ne cadrent pas avec le fair-play souhaité en pareille occasion. C’est ce que démontre par exemple une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

On y voit Jean Michel Nintcheu, député du Social Democratic Front (SDF) dans le Wouri-Est (Douala 3 et 5), qui piétine les effigies du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC) en plein meeting. Les faits se sont déroulés le 26 janvier au carrefour Bonaloka à Douala, lors du meeting de lancement de la campagne dans le Littoral. Toujours dans la principale ville économique du Cameroun, précisément dans l’arrondissement de Douala 3e, c’est le Sdf qui se plaint du Rdpc.

Carlos Ngoualem, tête de liste pour les municipales, accuse ses adversaires politiques de poser des actes de vandalisme contre ses outils de campagne. Ses affiches, selon lui, sont systématiquement déchirées ou arrachées après avoir été apposées sur les espaces publics réservés à cet effet. Ce qui, pour lui, est un manque criard de fair-play. Bien plus loin, dans la région du Centre, les manoeuvres ne manquent pas pour « faire tomber l’adversaire ».

C’est en tout cas ce que veut démontrer Denis Emilien Atangana, président du Front des Démocrates Camerounais (FDC). Il y a quelques jours, le candidat à la commune de Monatélé a déclaré avoir reçu une proposition de 50 millions de FCFA venant de la part d’une formation politique concurrente afin de déclarer la liste de son parti non partante pour cette élection. Offre qu’il dit avoir refusé.