Cabral Libii le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale ( PCRN) a été interdit de tenir une cérémonie le samedi 18 janvier dernier, à Akonolinga, département du Nyong et Mfoumou ( région du Centre Cameroun).

Alors qu'il était détenteur d'un récépissé de déclaration délivré par le sous-préfet d'Akonolinga, Cabral Libii qui devait procéder à l'installation de quatre sous-comités de son parti, a vu débarquer un contingent de gendarmes qui lui ont barré la route, afin que lui et sa délégation, ne puisse pas tenir la cérémonie.
L'incident s'est produit à Mengueme, un canton Yebekolo dont est originaire le ministre camerounais de la Défense, Joseph Beti Assomo. Les quatre responsables à installer, a appris Camer.be, ont démissionné du Rdpc le parti au pouvoir, et ont entraîné plusieurs personnes dans le PCRN de de Cabral Libii. Le parti d'opposition est d'ailleurs en compétition avec le Rdpc, pour les élections locales du 09 février prochain.

Incrédule et n'en croyant pas ses oreilles, l'opposant Cabral Libii a pris son téléphone, et essayé d'appeler le sous-préfet d'Akonolinga dont la ligne était subitement devenue injoignable..

" Alors que nous avons le récépissé de déclaration, une escouade de gendarmes nous a subitement barré la route. Nous nous rendions pour installer 4 sous-comités d'arrondissement dont les présidents sont récemment démissionnaires d'un autre parti. Un précédent politique dans cette localité. Comment pouvons-nous donc installer des sous- comités dans la base si on n'y va pas? Après d'âpres négociations au téléphone avec le commandant de Compagnie, le sous-préfet pourtant signataire de la déclaration dont serait informellement partie l'instruction, étant resté injoignable, nous avons juste été autorisés, avec la tête de liste PCRN à Akonolinga M. Magloire Akono, à aller pendant quelques minutes, dire aux populations que l'installation était reportée ", a posté indigné, Cabral Libii sur les réseaux sociaux.