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© Intégration : Jean-René Meva’a Amougou
- 06 Dec 2019 01:13:00
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CAMEROUN :: «Après GDN », élections de février 2020 : Jean-Marc Bikoko se lâche :: CAMEROON
Pour le Point focal de Dynamique citoyenne, la situation sociopolitique actuelle du Cameroun commande d’une part, le report du double scrutin annoncé pour février 20120 et la reprise du grand dialogue d’autre part.
« Parler de ce que l’actualité souligne ces derniers temps, et de tout ce qui a rapport avec le Cameroun, entendu à la fois comme réalité politique mais aussi comme signifiant historique et international ». Voilà le format que Jean-Marc Bikoko veut d’emblée donner à la conférence de presse qu’il donne ce 4 décembre 2019 au siège de Dynamique citoyenne (DC) à Yaoundé. Pour une rencontre avec les hommes et femmes de médias, le bouillant syndicaliste offre une sorte de concentré des informations les plus marquantes du pays, avec un commentaire pluriel.
Législatives et municipales 2020
Selon le point focal de DC au Cameroun, « c’est le sujet affolant et affriolant du moment ». « Ces élections-là, il faut les reporter à travers une loi à voter par les parlementaires avant la fin de la session budgétaire en cours ! », avise-t-il en direction du régime de Yaoundé. Last but not the least, Jean-Marc Bikoko s’alarme sur le visage actuel d’Elections Cameroon (Elecam). De son point de vue, « cette structure n’est qu’un instrument du régime au pouvoir et une machine à fabriquer les victoires du parti au pouvoir ».
Partant du constat selon lequel société camerounaise est « une société en colère », l’enseignant à la retraite conclut que la tenue des élections dans un tel environnement constitue un ressort de nouvelles exaspérations populaires, notamment dans les régions anglophones du pays. Aussi invite-t-il les partis républicains (ceux-là qui prétendent travailler pour l’intérêt supérieur de la nation et le bien-être des Camerounais) à un boycott de toutes élections organisées dans les conditions actuelles de crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et d’encadrement du processus par l’actuel code électoral vicié. Il met, enfin, en garde tous les partis politiques qui décident, malgré tout, de prendre part à ce scrutin contre toute revendication relative aux résultats qui en découleront.
« Bluff »
Pour DC, les effets de crise ont pleinement été à l’œuvre lors de Grand dialogue national (GDN) tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019 à Yaoundé. « On a vu des gens sans carrure politique aux côtés des plus aguerris », décrit le Point focal du consortium d’organisations de la société civile. À l’écouter, son discours se pare d’indignation. Il voudrait se donner comme une désignation claire des responsabilités et des causes de l’échec des discussions de Yaoundé. « Du bluff ! Tous ceux qui y étaient en sont repartis sans avoir décidé de quelque chose », tranche que Jean-Marc Bikoko.
Et la suggestion est là et se décline en 3 étapes : « la première : l’organisation d’un nouveau débat sur la crise anglophone, dont les lieux seront le Nord-Ouest et le Sud-ouest. Objectif: identifier les causes historiques et les évolutions contemporaines du problème anglophone et définir les stratégies et mécanismes d’un meilleur vivre-ensemble. La seconde étape consiste à tenir une assise nationale sur la crise politique et le système de gouvernance au Cameroun. Lieux: toutes les dix régions du Cameroun. Objectif: analyser la gouvernance politique du Cameroun et faire des propositions d’amélioration. Le portail des camerounais de Belgique (Camer.be). La dernière étape est consacrée à un débat sur la gouvernance politique au Cameroun. Lieu: Yaoundé. Objectif: définir un système de gouvernance apte à mieux considérer et concilier les spécificités des communautés, la participation citoyenne et les exigences et objectifs de développement économique et socioculturel ».
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