MAINTENANT QUE L’AMBASSADE DU CAMEROUN EN FRANCE ET LE CONSULAT GÉNÉRAL À PARIS SONT RÉ-OUVERTS.
FRANCE :: POINT DE VUE

Maintenant Que L’ambassade Du Cameroun En France Et Le Consulat Général À Paris Sont Ré-Ouverts.

Les Services spéciaux français et camerounais, la Gendarmerie française qui est intervenue le 26 janvier dernier, a procédé aux fouilles et relevé les identités, peuvent-ils s’entendre pour nous éclairer, comme il se doit sur un territoire et une République comme la France, sur ce qu’il s’est réellement passé et les procédures engagées...Ils ont eu à coopérer, avec succès, sur des dossiers plus ardus et complexes.

- Peuvent-ils nous expliquer comment des concitoyens et personnes qui assument leurs actes sont laissées au vent et que l’on se précipite pour interpeller de manière cavalière et diligente Maurice Kamto et l’appareil de son parti ?

- Les Camerounais si soucieux de leurs papiers et visas peuvent-ils à présent qu’ils peuvent retourner à Ambacam et au Gongecam, se soucier de ceux de ces centaines de milliers de déplacés et réfugiés de la sale guerre du Nord-ouest et du Sud-ouest ?

- Les Camerounais et Français d’origine camerounaise peuvent-ils se soucier comme de leurs passeports et documents de tous ces traits de la dictature que nous sommes collectivement en train de cautionner ?

- Les frères et sœurs de Calixthe Beyala, Gaston Kelman, Patrice Nganang et Achille Mbembe peuvent-ils, à présent que leurs actes de naissance pourront à nouveau être délivrés, se mettre ensemble pour qu’une masse critique amène le pouvoir à organiser ces Assises, ce Dialogue, cette Palabre pour faire renaître l’Afrique en miniature, exorciser ce cancer du tribalisme qui ronge la diaspora comme le pays de l’intérieur, se parler enfin sans s’insulter et se dénigrer de façon honteuse ?

Si l’Ambasade réouvre et que notre esprit se ferme, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Il n’y a pas de faculté de médecine pour soigner notre mal sinon celle où l’on ne pratique pas l’hypocrisie et l’amnésie collectives.

Si nous aimons ce pays, indignons- nous pour les papiers mais surtout quand la vie, la justice et les libertés sont menacées ! Condamnons les casses, à juste titre, mais soyons surtout les boucliers contre la dictature qui ne cache plus son visage !

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