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- 04 Feb 2019 08:07:00
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SÉNÉGAL :: Sénégal: Trois semaines pour convaincre les électeurs :: SENEGAL
La campagne pour le premier tour de l'élection présidentielle au Sénégal a débuté hier dimanche.
Dakar, la capitale économique sénégalaise et les autres villes du pays seront au rythme des meetings et autres activités politiques visant à convaincre les électeurs.
Cinq candidats sont en lice dont le président sortant Macky Sall. Face à lui Idrissa Seck, Issa Sall, Madicke Niang et Ousmane Sonko.
Ils auront jusqu'au 22 février pour convaincre les électeurs de porter leur choix sur eux le 24 février, jour du vote.
Cette campagne s'ouvre dans un contexte politique tendu marqué par des contestations de l'opposition dont un nombre important de candidats ont été "éliminé" par le Conseil Constitutionnel.
Sur cette liste de candidats désormais out figurent Khalifa Sall et Karim Wade qui disposent encore d'une base politique importante.
Khalifa Sall, présenté comme l'épouvantail de l'opposition pour mettre un terme au régime de Macky Sall, avait le vent en poupe avant d'être emprisonné.
Depuis sa cellule dans la prison de Rebeuss, il pourrait être le faiseur de roi, celui dont le report de vote pourrait faire basculer les tendances.
Il faudra aussi compter avec le leader débouté du PDS (Parti démocratique sénégalais), Karim Wade, dont le père, l'ex-président Abdoulaye Wade sera de retour au pays, jeudi 7 février a indiqué le parti vendredi soir dans communiqué.
Le mystère reste entier en ce qui concerne les intentions de vote et d'alliance du PDS. Madicke Niang, l'un des fidèles disciples d'Abdoulaye Wade est en lice mais rien ne dit pour le moment que le clan Wade le soutiendra.
Le jeu des alliances se poursuit en coulisse, le pouvoir et l'opposition tentant de rallier à leurs causes les grosses pointures politiques nationales et locales.
Mais dans l'ensemble, la configuration politique de cette élection est différente. Aucun des grands partis traditionnels ne participera à la présidentielle du 24 février.
C'est une première dans le pays depuis son indépendance de la France en 1960. Pour certains analystes politiques, cette situation est symptomatique du mécontentement des électeurs.
Ces derniers ont décidé de sanctionner les partis politiques traditionnels, gérés comme des propriétés familiales.
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