Mes chers concitoyennes et concitoyens,
Depuis la dernière présidentielle de 2011, une espérance nouvelle est née au Cameroun et en Afrique à travers l’inauguration d’une offre politique à la fois nouvelle et originale que nous avons dénommée Démocratie Théiste ou Foiisme politique. Inscrite dans la noble tradition de la démocratie chrétienne à l’origine de l’Union Européenne, mais aussi de la démocratie islamique qui a favorisé la belle émancipation d’Etats tels que la Turquie, la Tunisie ou l’Indonésie modernes, notre modèle de Démocratie Théiste est fondé sur une construction politique et une représentation du monde dont le centre de gravité est Dieu, le Créateur de toutes choses.

Notre constance et notre détermination dans cette option idéologique nous ont accordé la grâce d’une victoire inédite et providentielle à Yabassi lors des municipales de 2013. Beaucoup ont alors commencé à comprendre les bienfaits et l’intérêt du Foiisme. A travers nos multiples prises de position médiatiques, nos conférences diverses (Repcam, Rnpc), 3 nos «Street Actions», nos «Street Talks» et nos meetings politiques à travers le territoire national, nous nous sommes battus au maximum possible, pour propager cette «bonne nouvelle» politique.

Le grand intérêt ainsi que la forte demande que vous avez manifesté pour ce projet politique sont essentiellement basés sur la possibilité que nous offrons de sortir de cette absurdité qui veut que chez nous, la politique soit cons idérée comme l’art du «Njangui», de la tromperie, de la roublardise, de la manipulation et des pratiques obscures relevant du magico-occulte. Les événements socio-politiques qui rythment la vie de notre pays nous donnent chaque jour raison dans cette idée centrale selon laquelle seule une morale et des principes inspirés de Dieu peuvent nous aider à sortir de l’auberge. Ces faits quotidiens démontrent, à tous ceux qui en doutaient encore, que la solution au mal camerounais passe par le projet de transformation positive de l’Homme, de notre système productif et de nos institutions.

De la sinistre affaire Monique Koumatekel, de l’accident ferroviaire d’Eséka à l’assassinat de Mgr Jean Marie Benoit Bala en passant par l’interminable crise liée au problème anglophone entre autres, la réalité quotidienne atteste que le problème camerounais est fondamentalement dû à la pollution morale ambiante. Et c’est précisément à cause de vos incessantes interpellations, mais aussi à cause des espérances, sans doute parfois exagérées, que vous avez placées en notre vision, que j’ai décidé, en mon âme et conscience, de me porter de nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun. Je suis candidat parce que désireux de réaliser le merveilleux et très enthousiasmant projet de transformation positive de notre pays contenu dans le programme de gouvernement ci-dessous présenté, que je vous invite à découvrir dans ses moindres détails.

Je suis candidat parce qu’avec l’accompagnement bienveillant, engagé et déterminé de tous les acteurs qui m’entourent, je suis persuadé de pouvoir en mobiliser des milliers d’autres, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, au sein de notre forte diaspora, pour constituer la belle équipe des Lions indomptables de la gouvernance nationale que notre pays attend depuis trop longtemps déjà pour se mettre enfin en mouvement . Si nous devons mettre un terme à la gouvernance perpétuelle, improductive, à bout de souffle et finalement crisogène du régime actuel, il est tout aussi indispensable de mettre notre pays à l’abri des aventures improbables et fantasmatiques de ces acteurs de tous bords dont la vacuité idéologique et programmatique ne devrait en aucun cas vous échapper. Si vous avez pu être si patient, c’est pour accéder au « meilleur » que je vous propose. Je vous invite par conséquent à la vigilance, afin de distinguer les promoteurs de la seule critique qui est aisée, de ceux qui mettent l’accent sur les propositions concrètes. Si nous avons l’impérieux devoir de mettre un terme à la gouvernance perpétuelle, improductive, à bout de souffle, appauvrissante et finalement crisogène du régime actuel, il est tout aussi indispensable, de mettre notre pays à l’abri des aventures improbables et fantasmatiques de ces acteurs de tous bords, dont la vacuité idéologique et programmatique ne doit en aucun  cas vous échapper.

Si vous avez pu être si patient jusqu’ici, c’est, je le crois, pour accéder demain « au meilleur » que je vous propose. En matière politique, il est vital de distinguer les promoteurs de la seule critique qui est fort aisée, de ceux de la proposition concrète qui est bien plus difficile à mobiliser. Je suis candidat parce que je crois disposer de la jeunesse, de l’énergie, des aptitudes spirituelles, morales et intellectuelles dont mon pays a si crucialement besoin en ce moment. En toute modestie, je sollicite du reste davantage de sagesse, d’intelligence, d’inspiration et de discernement de la part du Tout-Puissant, pour gouverner notre nation dans un esprit de justice,  d’impartialité et de quête permanente de l’abondance et de la productivité. L’élection présidentielle est l’occasion spéciale de la rencontre entre un Homme et un peuple autour d’une Vision. Une Vision qui, sur la base de l’évaluation du peuple lui-même, devrait, au maximum possible, être originale, enchanteuse et positivement transformatrice. Sur la base de la présente Vision que j’ai entrepris de proposer à tout le peuple du Cameroun, je sollicite, humblement, le soutien de tous et de chacun, afin qu’ensemble nous matérialisions et concrétisions le slogan de campagne retenu : «Le Cameroun libéré, le Cameroun prospère ».

Que Dieu bénisse et relève le Cameroun !

Fait à Yaoundé,
le vendredi 17 octobre 2017