Julie Cheugueu Nguimfack, ex-Miss Cameroun 2016 : « Je n’ai pas signé de contrat »
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Julie Cheugueu Nguimfack, ex-Miss Cameroun 2016 : « Je n’ai pas signé de contrat » :: CAMEROON

Comment  avez-vous  reçu  la  nouvelle de votre destitution du titre de Miss Cameroun 2016 le 26 janvier dernier ? 
J’ai reçu un message du coordonnateur du COMICA la veille vers 22h, qui me demandait  de  venir  à  la  conférence de  presse. Jeudi, je  m’apprêtais à lui répondre quand j’ai reçu l’appel de la 5e dauphine qui m’a annoncé la nouvelle. Le COMICA ne m’a pas fait part de la destitution en question.

Je pense que cette décision intervient suite au problème lié au visa en novembre dernier (Ndlr : pour participer au concours Miss  Monde  aux  Etats-Unis).  Depuis lors, nous ne nous sommes plus parlé, chacun évoluant de son côté. Mes projets, je les gère avec mon équipe de travail. La nouvelle que j’ai reçue d’eux, c’est celle de jeudi.  

Vous avez accusé le COMICA d’avoir saboté  votre  participation  au concours  Miss  Monde.  Pourquoi cette conclusion ? 
Le problème de ma non-participation au  concours  Miss  Monde  se  situe  à plusieurs niveaux. Il y a le non-paiement  des  frais  de  licence  pour  Miss Monde par le COMICA, qui m’a demandé de  payer  les  2500  dollars  requis  et moi  je  leur  ai  dit  que  je  n’avais  pas d’argent pour  cela. Ensuite,  pour  les démarches au niveau de l’ambassade des Etats-Unis, le COMICA ne m’a pas remis  la  lettre  d’accompagnement, parce qu’il m’a fait savoir que généralement, quand on est Miss Cameroun on  n’a  pas  de  difficultés  au  niveau des  ambassades.  

Après  le  refus  du visa,  j’ai  appelé  Madame  Amougou, elle m’a demandé s’il fallait une lettre du COMICA ou quoi que ce soit. Le bémol intervient pendant une réunion, où elle m’a accusée d’avoir enregistré nos conversations alors que je ne me reconnais pas dans ce reproche. Elle m’a ensuite demandé d’éteindre mon téléphone, ce que j’ai fait. Quand elle a commencé à énumérer des accusations  non-fondées,  alors  j’ai  rallumé mon téléphone.  Tout est parti de là. Elle a envoyé une lettre à l’ambassade des  Etats-Unis,  pour  dire  qu’elle  ne m’avalise pas. Je tiens à rappeler que quand j’ai été rappelée pour réintroduire le dossier à l’Ambassade, Mme Amougou m’a dit que nous avons un  problème en interne, et elle a refusé d’envoyer la lettre du COMICA.

Qu’allez-vous faire à présent ?
Pour moi, je fus Miss Cameroun 2016. Je continue mes projets avec mon association sans changement, mais plus sous le couvert du COMICA. C’est vrai qu’on n’a pas respecté les conditions de  forme,  mais  toujours  est-il  que nous n’avons plus de lien. Il y a aussi un problème lié au respect du contrat. J’ai rappelé au COMICA que je n’ai pas signé de contrat avec eux, et qu’une ligne de conduite ne saurait remplacer un  contrat.  

Un  contrat engage  deux parties qui ont mutuellement des obligations. On ne peut pas s’attendre à autant de  responsabilités de  la  part de  la  Miss.  Et  le  COMICA,  qu’est-ce qu’il fait ? Il ne m’a jamais donné quoi que ce soit. Tous les lots que je devais recevoir, je ne les ai jamais reçus. En plus,  tous les déplacements  sont  au frais de la Miss, ainsi que des dépenses liées  à  la  tenue  vestimentaire,  aux dépôts en taxi, etc. Certes l’article 17 stipule que lorsque la Miss reçoit un lot  extra,  le  COMICA  prend  50%.  J’ai été d’accord avec cela, mais je leur ai dit que si une entité me verse de l’argent  pour  mes  projets,  comme  dans le cas de mon voyage au Nord Cameroun, ce n’est plus la même chose. Il y a des valeurs personnelles et humaines qu’on ne va pas bafouer. Que doit-on faire dans ce cas ? Appel à la jurisprudence ? 

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