Les déclarations de Calixthe Beyala concernant Nadia Murte, responsable présumée de la communication présidentielle de Paul Biya, soulèvent des interrogations graves. Depuis 2019, cette dernière serait impliquée dans des activités opaques au Cameroun, tandis que sa société basée en Martinique, avec un capital de 100 euros, interroge sur sa légitimité. Blacklistée par la France pour des motifs non divulgués, les soupçons d’espionnage ou de blanchiment d’argent planent. Quel impact sur l’image du Cameroun et la confiance des citoyens ?  

1. Nadia Murte : Une Gestion Contestée de la Communication  
D’après Calixthe Beyala, Mme Murte fréquenterait des hôtels et meublés camerounais depuis 2019, loin des standards attendus pour la communication présidentielle. Cette situation alimente les critiques sur sa capacité à défendre l’image d’un État souverain comme le Cameroun. Comment une société au capital symbolique de 100 euros, enregistrée en Martinique, peut-elle prétendre gérer des enjeux stratégiques ?  

2. Société Offshore : Opacité et Questions Financières  
La structure martiniquaise de Nadia Murte, avec un capital dérisoire, soulève des doutes sur sa viabilité. Les autorités françaises l’ont blacklistée, évoquant des risques systémiques. Si les motifs restent flous (fraude fiscale ? blanchiment d’argent ?), cette opacité nuit à la crédibilité internationale du Cameroun, pourtant présenté comme un « pays digne ».  

La mise à l’index par la France, sans explications claires, renforce les suspicions. Cette décision impacte directement les relations économiques et diplomatiques, alors que les Camerounais méritent des réponses sur l’utilisation de leurs fonds publics. La transparence financière devient un impératif pour restaurer la confiance.  

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