ASSASSINAT MANQUE DU PRÉSIDENT LÉGITIME KAMTO, LES RESPONSABLES...
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CAMEROUN :: ASSASSINAT MANQUE DU PRÉSIDENT LÉGITIME KAMTO, LES RESPONSABLES... :: CAMEROON

Il est évident que si le coup de Ngwe Jean Fils, de la gendarmerie et du régime incrédible de Biya avait réussi à Garoua comme prévu, ces professionnels du mensonge d’État seraient certainement en train de se frotter les mains et de servir une autre version manipulatoire des faits.

Plus personne de sensé ne croit aux démentis à deux balles de ce régime de sang, à des seules fins de perpétuation au pouvoir. La liste de ses mensonges étant si longue… 

Ils avaient juré en mondovision que les assassinats de bébés dans le dos de leurs mamans, n’était pas le fait de soldats Camerounais et que cela se déroulait au Mali. Ils avaient même aussi fabriqué des preuves sur la tenue et les armes portées par nos soldats dans la région de l’Extrême-Nord...

Leurs mensonges viennent récemment encore d’être confondus par HRW et les témoignages des voisins à propos du massacre délibéré de Ngarbuh qu’ils ont maladroitement présenté comme le fait d’une explosion accidentelle de bouteille de gaz.

Les mêmes avaient menti que Kamto a ordonné la casse des ambassades (à ce jour, on attend toujours de ces affabulateurs le début de commencement d’une première preuve).

Les propriétaires personnels du pouvoir, de la vie des Camerounais et du Cameroun, avaient également menti en présentant la libération de Kamto comme un geste d’apaisement et de magnanimité du tout puissant dieu Biya, avant d’être récemment contredits par Macron.

Inutile ici de faire un listing complet de tous les démentis mensongers de ce pouvoir. Faudrait-il citer le démenti après les actes de décapitation des Ambazoniens par l’armée, au début de la guerre dans le NOSO ?

L’acte 1 de ce coup raté d’assassinat de Kamto a pourtant commencé avec l’attribution à la BAS et à Kamto de l’attaque de Galim par la tristement célèbre radiotélévision des milles collines, Vision 4.

Il s’agissait de préparer l’opinion à accepter cet attentat comme mérité de la part d’un leader qui ne fait que pourtant prôner partout la paix et l’amour à ses ennemis et aux Camerounais.

Restent des questions intéressantes à se poser après le communiqué de la gendarmerie et du gouvernement illégitime.

Quels types de renseignements tentaient d’obtenir des gendarmes en civil armés, s’approchant de la portière du véhicule du président Kamto ?

Des gendarmes non armés n’auraient-ils pas pu accéder à ces mêmes « renseignements » ?

Pourquoi le troisième gendarme a-t-il pris fuite après l’échec du coup ?

Est-ce que les membres des services de sécurité et de l’armée (inconscients) qui veulent à tout prix sauver le régime médiocre d’un homme, sont-ils vraiment conscients des risques qu’ils font encourir à 30 millions de Camerounais et tout un pays ? Il est toujours facile de déclencher une catastrophe ou une guerre, comme on le voit dans le NOSO, mais qui peut prévoir les conséquences durables, les résultats et la fin d’une guerre chez nous? Comme les régimes des dictateurs Mobutu, Compaoré, et Omar El Béchir, etc. Biya (qui ne se soucie pas de sa clique), passera inévitablement. Mais malheur à ceux qui tentent de faire entrer le désastre Rwandais au Cameroun. Le régime Biya (qui n’a que trop duré avec tous ses malheurs) passera certainement, mais toutes nos ethnies et le Cameroun survivront.

Le Cameroun est plus grand qu’une clique d’individus déterminés à conserver leurs privilèges par tous les moyens, à embraser le pays. A quel âge Biya doit-il arriver avant de réussir sa gouvernance ? Combien d’années encore lui faut-il pour ne pas échouer ? Kamto n’est que l’espérance de la renaissance d’un pays détruit.

La communauté internationale et notamment la France, par la voix de Macron, a déjà rappelé que le dictateur Biya est seul responsable des crimes contre son propre peuple. Et il est donc urgent qu’une enquête internationale établisse toute la vérité sur l’assassinat manqué contre le président Kamto : ce n’est pas à la gendarmerie ni au pouvoir de mener une quelconque enquête contre lui-même... C’est exactement comme si on attendait que le Conseil constitutionnel Biya-Atangana dise la vérité électorale...

Au delà, la jeunesse et les Camerounais doivent aller pacifiquement dans les rues pour chasser leur dictature car aucune dictature n’offre la liberté et la démocratie.

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