Origine de l’animosité raciale: Extraits de « le peuple noir et l’ani-mâle blanc » de Bertrand Teyou
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CAMEROUN :: Origine de l’animosité raciale: Extraits de « le peuple noir et l’ani-mâle blanc » de Bertrand Teyou :: CAMEROON

Pour agir au quotidien, d'après le hiéroglyphe égyptien désigné par "à mon père" dans Hiéroglyphes lire et écrire de S. Rossini, nous sollicitons les trois éléments suivants : l'idée, la voix et la forme. Des données qui, évaluées en termes de compétence, nous font observer qu'au plus de sa capacité à agir, l'être humain résonne en organe sexuel, jouissance transgressive pour le mâle blanc ou leucoderme, masturbation mégalithique pour le mâle noir ou mélanoderme et implosion hermaphrodite pour le mâle jaune ou xanthoderme. C'est sur ces trois principaux agents que nous nous appuyons pour réaliser tout projet, force animale révélée par le mâle.

Ensuite, au moindre contact, ce socle fondamental se répartit aussitôt en deux ensembles suivants (oui la nature est une machine automatique) : d'un côté les individus leucodermes qui s'émancipent par sur (le créé), et de l'autre les individus xantho-mélanodermes qui s'émancipent par nor (le non-créé). Par sur on agit par le fluide numérique, la continuité étant définie en pointillés ou éclats (galli grec); et par nor on agit par le fluide sonore, la continuité étant définie en ligne ininterrompue ou stagnation (gwangalli grec).

Exemple, s'il me vient à l'esprit l'idée de tomate, dans le cadre du non-créé, j'y penserai soit pour mon bon plaisir ou parce que j'ambitionne de l'obtenir. Ensuite, dès que j'entreprends de l'obtenir, j'entre dans l'espace du créé, avec d'un côté mon idée qui s'érige en besoin à accomplir, et de l'autre les actes que je mets en œuvre pour combler ce manque, des actes qui deviennent soit but si c'est sur la tomate que je tombe en premier, soit moyen si c'est par un intermédiaire que je débute. Le besoin et le manque sont dans ce cas-là deux données certes incompatibles mais complémentaires, de nor à sur ou de sur à nor selon le sens que l’on donne à son action, un schéma qui s'enchaîne à l'infini.

Ce cruel verdict de la nature, indépassable niveau de science, nous apprend que Blanc et Noir peuvent partager le même soleil mais jamais la même lumière, partager la même étagère mais jamais la même initiative de production de marchandise, partager le même loisir mais jamais la même urgence; et cela de façon aussi radicale qu'il est impossible à un poisson de vivre hors de l'eau. Une situation qui n'a rien à voir avec la discrimination, une chose normale qui ne doit surtout pas détourner le Noir de son empreinte de production, sinon c'est la certitude de désastre, pire si un enfant noir est instruit par sur.

Cette animosité raciale constitue-t-elle un handicap ? Non, plutôt un atout indispensable à notre équilibre universel, la toute première information que nous fournit l'alphabet grec qui précise que la ligne continue n'est autre qu'un assemblage de pointillés. Une réalité qui par le passé a toujours été prise en compte, l'illustration la plus frappante venant de nos académies militaires où on l'on enseigne : sans pucelle blonde, pas de vierge noire. Le soldat s'empresse de raisonner ainsi car aucune victoire ne s'obtient sans passer par la nymphe.

Et au cas on serait étonné de ce rapport entre sexe et guerre, rappelons-nous que celui qui a clôturé l'ère de l'exploit possible - nous ne pouvons réaliser d'exploit qu'en imitant ce qui a précédé - s'appelle la "verge de Dieu", soit Tamerlano, de chaire mélanoderme, car contrairement à « l'émotion est nègre et la raison hellène » de Senghor, le negri latin nous apprend que « la chaire est nègre et la représentation hellène », hellène dont la chaire est blonde et la chair noire. Ce qui au passage nous apprend que comme le nègre Tamerlano, Alexandre Le Grand est mélanoderme, précisément métis de père noir et de mère blanche, identité formelle, car comme nous le savons, le latin est plus précis que la caméra numérique la plus perfectionnée qui puisse exister.

D'après la foule de documents historiques que l'on retrouve dans des langues les plus soutenues aux quatre coins du monde parmi laquelle le solide dari perse, documents fournis à l'époque où le latin n'était pas encore langue morte donc fiables à cent pour cent, l'héroïsme nègre n'a jamais été remis en question par personne, ni à Alexandrie, ni à Constantinople, ni à Carthage, ni à Rome, quatre implantions mor dont on retrouve la forme primitive la plus authentique en Afrique noire d'implantation nor. Le foyer de production mor étant le haut du spectre de son point d'origine nor, tel que l'affirment tous les Carolingiens qui ont toujours précisé appliquer servilement ce qu'ils ont pris en Afrique, car mor n'est autre chose qu'un zoom sur nor.

Ce profil mor est si différent du profil nor que vous aurez du mal à croire qu'il s'agit du même individu noir, raison pour laquelle au-delà du rendu latin, il faut chuter sur les monogrammes grecs, qui établissent, sans la moindre ambiguïté, que le tsar byzantin qui signifie « fruit de tsa » vient de tsa qui signifie « trône », le magon carthaginois qui signifie « le régalien » vient de gomna qui signifie « pouvoir public », le doge vénitien qui signifie « défense du bien public » vient de dogon qui signifie « défense de l'écrit embryonnaire », etc. Des repères bantou tsa, gomna et dogon établis en tant que contenant avant d'être contenu. Si on ne prend pas cela en compte, il sera facile de croire que le Noir n'a jamais contribué à l'histoire, les mor ayant été décimés par l'inquisition d'Angleterre au Moyen Orient en passant par la Méditerranée.

L'inquisition, la tragédie la plus terrible de toute l'Histoire. Lorsque nous comptons les victimes de guerre par millions en parlant d'individus, pour l'inquisition, il faut les compter par millions en parlant de communautés. Non pas les Cathares, non pas les Marranes, non pas l'"abandon de la dernière parcelle de terre d'Ibérie par les Maures en 1492" que l'on se presse d'agiter pour authentifier quelque rafistolage que le latin dynamite aussitôt, non pas le nègre que l'on a réintroduit dans l'histoire à partir du XVIIe siècle par la traite négrière, mais bien pire : l'inquisition visait l'extinction de la femme, la vierge et la pucelle au bûcher, la « guerre à but absolu » dont parle Von Clausevitz.

Un tournant historique marqué par les trois faits les plus terribles suivants :

- « l'utilisation de la force la plus puissante que l'humain puisse déployer pour sauver l'humanité » traduction latine de Tamerlano.

- le bûcher de la pucelle Jeanne d'Arc qui vola en vain au secours de la vierge

- et enfin, la chute de Constantinople, notre capitale universelle.

Quinzième siècle de l'érèbe des vivants, ravin du char des dieux, colère mégalithique contre l'atteinte aux vierges de Damas, venant de la « verge de Dieu », rapportent les historiens grecs, verge érigée en « force la plus puissante » grâce au drongaire byzantin, arsenal de guerre resté inégalé jusqu'à nos jours. Tel est le contexte par lequel débuta le peuplement de l'Amérique par les nègres.

A ce XVe siècle de la Terre ayant « donné le plus fier de ses fruits et le ciel consumé son plus vif flambeau » (voir Tamerlan le Grand de C. Marlowe), notre civilisation universelle fut auparavant établie en patrimoine na et en patrimoine ma. Rappel très important.

Le patrimoine na désigne une civilisation qui se contente de ce dont elle a besoin; en Afrique, elle tourne autour du nagada égyptien qui a pour infini complément le nagual toltèque, leur socle commun étant le negus éthiopien, le nok d'Afrique centrale qui a justement pour haut du spectre le mok aztèque, etc. Une évolution dont le rendu littéraire le plus précieux est nagari pour ce concerne les pays chauds (on) et dari pour ce qui concerne les pays froids (an). Quant au patrimoine ma, il désigne une civilisation qui va au-delà de ce dont elle a besoin, celle qui nous a dotés d'électricité, de téléphone, d'internet, d'industrie à pollution irréversible et autres.

Cette distinction est indispensable, car si on soumet brutalement un Amérindien au schéma de production relevant du patrimoine ma, il perdra sa faculté à bâtir des pyramides, suivi de dégâts irréversibles. Voilà pourquoi l'implantation mor en Amérique débuta par l'Algarve nègre qui donna par la suite l'empire Aviz du Portugal par lequel on achemina les populations noires vers l'équateur pendant les pires moments de l'inquisition. C'est par ce biais-là que furent créées la Virginie, la Pennsylvanie, la Californie, les Carolines, bref l'Amérique moderne, longtemps avant l'arrivée des populations blanches.

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