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© Repères : Bernard BANGDA
- 14 Jan 2019 02:00:00
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CAMEROUN :: Appel à l’insurrection :: CAMEROON
« Il est revenu que pendant leur détention, les agents Beti en service à ce parquet, tournant tout autour ont déclaré à l’endroit des mis en cause (MM. Kwemo et Kontchou) qu’ils doivent payer l'argent de leur frère Beti parce que les Bamilékés financent l’opposition à gros sous et veulent exploiter leurs terres », écrit Jean Tchungno dans son communiqué.
Une version soutenue par des internautes qui estiment que « le maire UMS de Bafang paie le prix de son soutien à Maurice Kamto lors de la présidentielle d’octobre 2018 ». Une élection marquée par une montée en puissance du tribalisme. camer.be. Au point d’entendre le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) évoquer en mondovision son appartenance à la tribu Bamiléké comme un obstacle à l’accession à la magistrature suprême : « Je voudrais qu’on m’indique où on passe le concours pour être Bulu [tribu du chef de l’Etat, ndlr] pour que je le passe ».
Comme avec Maurice Kamto qui estimait qu’il avait conquis le cœur de tous les Camerounais, Pierre Kwemo est crédité aujourd’hui par ses affidés d’une aura qui fera ombrage au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir dans sa reconquête de la commune qu’il dirige encore. Du côté du RDPC, on dit ne rien à voir avec cette affaire qui est purement judiciaire, même si l’une des parties est un maire issu de cette formation politique. Cette posture n’empêche pas l’UMS de dénoncer « cette appréciation biaisée de la loi dans le but de régler des comptes, d’avoir la peau et d’humilier l’honorable Pierre Kwemo avec un regain de tribalisme ».
Ce parti annonce qu’il ne se laissera pas faire car, écrit son secrétaire à la communication, « le silence et le respect des institutions ne sont pas synonymes de peur ou de faiblesse ». Il appelle ses militants à « rester vigilants, attentifs et mobilisés d’une façon permanente jusqu’à la libération de leur président national qui est un homme honnête ».
En attendant l’aboutissement de cette action, Pierre Kwemo, maire de la commune de Bafang, par ailleurs président de l’Union des mouvements sportifs (UMS) de Loum, attend d’être appelé par le juge d’instruction pour la suite de l’information judiciaire dans l’affaire qui le conduit en prison depuis le 11 janvier 2019. Et, selon des proches, il espère obtenir une libération sous caution pour laquelle il compte introduire une demande.
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