Stabilisation des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest : Une option forte
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Le chef de l’Etat envisage la fin de la crise par le dialogue ou la neutralisation des sécessionnistes qui refuseraient l’offre de paix.

Le Cameroun demeure attaché à ses nobles idéaux de paix, d’unité nationale, du vivre ensemble et du progrès. Le président de la République, Paul Biya, l’a clairement réaffirmé au cours de son récent message à la nation. La pertinence de ces valeurs est telle qu’elles conduisent la marche de la nation vers des lendemains meilleurs. C’est à dessein que le chef de l’Etat a choisi de consolider la paix, l’unité nationale, le vivre-ensemble et le progrès afin que tous les Camerounais ressentent les bienfaits de ces options fortes. On comprend donc aisément pourquoi le président de la République est « très sensible » aux inquiétudes des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest concernant leur sécurité et à leurs aspirations touchant le retour au calme et à une vie sociale normale.

Fidèle à sa vocation d’homme de dialogue et de paix, le chef de l’Etat a pris de nombreuses mesures pour stabiliser les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Parmi lesquelles la création du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) le 30 novembre 2018. Le coordonnateur national du CNDDR, Fai Yengo Francis, a été désigné le 4 décembre 2018. Le 7 décembre 2018, le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, a nommé les chefs des centres régionaux de cette structure. Le 13 décembre 2018, le Premier ministre, autorité de tutelle du CNDDR, a installé le coordonnateur national dans ses fonctions. Depuis lors, Fai Yengo Francis et ses collaborateurs se déploient sur le terrain pour traduire en actes, la volonté de paix du président de la République.

Les Camerounais n’ont pas perdu de vue que lors du discours inaugural du septennat des Grandes opportunités, le 6 novembre dernier, le chef de l’Etat a lancé « un appel à déposer les armes et à retrouver le droit chemin » à l’endroit des sécessionnistes. Il remarquait alors: «Il ne fait l’ombre d’aucun doute que le destin de nos compatriotes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest s’inscrit dans le cadre de notre République. Fort du soutien du peuple camerounais tout entier et persuadé qu’il existe une issue favorable, dans l’intérêt de tous, je ferai en sorte que le calme et la sérénité reviennent dans les deux régions concernées, dans le respect des institutions dont je suis le garant.»

Force est cependant de constater que l’appel présidentiel demeure encore, pour le moment, sans réponse de la part des sécessionnistes. On observe paradoxalement de nouvelles exactions émanant de ces entrepreneurs de guerre. C’est notamment le cas de la récente attaque contre un convoi du gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique. C’est aussi le cas des attaques criminelles survenues à Bangourain dans le département du Noun le 23 décembre dernier. Le bilan de ces attaques barbares est si effroyable qu’un mort a été enregistré, 86 maisons ont été incendiées, de nombreux blessés ont été recensés, des engins ont été calcinés et diverses plantations détruites.

Certaines populations prises de panique ont dû se déplacer vers Foumban. S’il est vrai que l’assaut des sécessionnistes à Bangourain rappelle leurs expéditions à Fongo Tongo dans le département de la Menoua, il demeure établi qu’ils sont devenus plus féroces. Toujours est-il que le président de la République reste fidèle à son offre de paix et de dialogue. Par contre, si l’appel à déposer les armes demeure infructueux, les forces de défense et de sécurité recevront instruction de neutraliser les sécessionnistes qui entretiennent l’insécurité dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et dans certaines localités environnantes. Afin que force revienne à la loi. Mais aussi et surtout pour que les populations, qui ne demandent qu’à mener une existence paisible, vaquent sereinement à leurs occupations.

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