Le 07 novembre 2018, les électeurs malgaches se rendront aux urnes pour élire leur nouveau président. Le mois de septembre a connu une forte mobilisation des 36 candidats, et surtout du candidat numéro 34 : André Christian Dieudonné Mailhol.

Depuis l’ouverture de la campagne à Madagascar, l’un des candidats, le pasteur Dieudonné Mailhol se distingue particulièrement par l’originalité de son offre politique : une opposition ferme à la France, une juste synthèse d’idées politiques et religieuses ainsi qu’une croyance inconditionnelle en l’avenir heureux de Madagascar. Riche de cette approche nouvelle sur la Grande île, le fondateur du parti GFFM (Gideona Fandresena ny fahantrana eto Madagasikara), est désormais soutenu par de nombreuses associations chrétiennes (protestantes et catholiques). Il est également porté par plusieurs syndicats dont les capacités de mobilisation ne sont plus à démontrer. Ils ont été au cœur des protestations qui ont secoué récemment la Grande île.

Le 09 septembre, Dieudonné Mailhol a, une fois de plus, tenu le pari de la mobilisation populaire. Environ 40 000 militants et sympathisant de son parti ont participé à un concert-meeting à Fianarantsoa, une ville de 200 482 habitants. Une semaine plus tard, le 16 septembre, le pasteur Mailhol réunissait 50 000 partisans sur la place centrale de la ville de Tamatave, dans l’est du pays. Le 22 septembre, une manifestation à Antananarivo, la capitale, a également réuni 50 000 personnes. Le lendemain, 23 septembre à Antsirabe, 30 000 personnes se donnaient rendez-vous pour écouter le pasteur-candidat au scrutin du 07 novembre prochain. Le 27 septembre, l’homme de Dieu mobilisait 30 000 personnes au centre ville d’Ambatondrazaka, au nord-est de la capitale.

En attendant la clôture de la campagne, le 06 novembre prochain, le « candidat numéro 34 » poursuit la mobilisation à travers le pays.

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