Douala : Le port autonome de Douala sécurisé
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La nouvelle du décès du Dg confirmée, plusieurs hommes en tenue ont été aperçus dans les locaux de cette structure publique ce lundi 25 juillet 2016 aux premières heures de la matinée.

C’est officiel, Emmanuel Etoundi Oyono n’est plus. Le directeur du port autonome de Douala a rendu l’âme ce dimanche à hôpital de l’américain de Neuilly de Paris en France, où il était interné pour cause de maladie. La nouvelle est tombée comme une rumeur, et après de vagues supputations, elle a été confirmée ce lundi matin. Au port de Douala, il est environ 9h ce lundi, c’est le calme.

Pas possible d’accéder sans se faire identifier. Il faut donc montrer patte blanche avant d’accéder à ces locaux qui abritent plusieurs structures y compris le Pad. Au niveau de l’entrée des bureaux du Port autonome précisément, le dispositif sécuritaire est perceptible. Les employés vont et viennent. Mais c’est bien froid, difficile d’avoir une information relative au décès du Dg.

Un agent de l’Esir, arme au poing, est bien installé dans un coin.  De même, on voit des commissaires et quelques éléments entrer dans le bâtiment et ressortir. Sans savoir exactement ce qui se trame. On perçoit néanmoins,  qu’il y a un dispositif nouveau avec des instructions qu’il faut respecter.

Au cours d’une rencontre  avec la presse, quelques employés de cette structure ont partagé la peine d’avoir  perdu celui qui était encore avec eux la semaine dernière.  Pour beaucoup d’entre eux, c’était le meilleur des directeurs. « Nous l’avons appris hier par le biais des médias. Nous sommes affectés, parce que chacun  sait ce que ce monsieur a apporté au port en terme de changement et d’avantages, de motivation pour que le port autonome de Douala soit compétitif », explique Faustin Lekeng Lekeng, employé au Pad. Un autre collaborateur poursuit.  

« Je pourrais écrire un livre sur lui, parce que je le connais depuis la société de recouvrement des créances, c’est un haut commis de l’Etat, fidèle et qui a su servir l’Etat avec toute la passion et l’énergie. Je me souviens que c’était un monsieur tellement rigoureux …», témoigne Henri Choup, chef de département comptable et de la fiscalité au Pad. Et en attendant, le programme et la nomination d’un nouveau directeur général, on nous informe que le fonctionnement ne sera aucunement affecté par cette disparition.

Décédé à l’âge de 65 ans, le fils du Nyong et So’o occupait le poste de directeur  au port autonome de Douala, depuis janvier 2008.  Titulaire d’une maîtrise en droit public et diplômé de l’Enam, il est également diplômé de l’institut international d’administration publique de Paris. Après plusieurs stages, c’est dans les années 1984, que sa carrière va véritablement débuter au Cameroun.  

Après donc un passage au service du contrôle de l’Etat comme contrôleur, il est nommé adjoint au chef de service des études et des statistiques, puis chef des services des études de gestion et d’application des peines. Il sera promu par la suite inspecteur d’Etat, secrétaire permanent du conseil de discipline à la fonction publique. Le 22 octobre 1993, il devient directeur général de la société de recouvrement des créances (Src).

Nommé directeur du port en 2005, il va y séjourner dans un premier temps jusqu’au mois de janvier 2008, où  il prendra les commandes de la Maetur, avant de revenir à la tête du port autonome de Douala. Une institution qu’il laisse définitivement  pour un départ sans retour, après une longue période de maladie.

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