Palais de l’Unité de Yaoundé : Deux prétendants, un fauteuil Présidentiel
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A la suite de Franck Biya, fils ainé de Paul Biya, Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre, secrétaire général à la présidence est présenté comme successeur de Paul Biya. Le silence de l’élite politique au sommet de l’Etat devient assourdissant.

La succession est-elle ouverte au palais présidentiel de Yaoundé au Cameroun ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que, après 42 ans de règne, Paul Biya aiguise des appétits et le sérail autour de lui piaffe d’impatience. Des camps se forment, plus ou moins visibles, des groupes de pression aussi. Objectif, se positionner sur les avant-postes d’une succession éventuelle au poste d’Etoudi. On cherche l’oiseau rare celui susceptible de fédérer les énergies et surtout d’avoir l’onction du père.

Aussi, il ne faut pas s’éloigner du centre des décisions. Il n’y a pas longtemps, le mouvement Franckiste dit de soutien à Franck Biya a vu le jour. Ce mouvement dit proposer un Cameroun nouveau avec quelqu’un de politiquement vierge, n’ayant jamais participé dans des machinations et basses manœuvres. Ainsi, le responsable de ce mouvement dit vouloir apporter une solution à l’épineux problème de transition politique au Cameroun. Le Rubicon aura été franchi, dans un domaine resté tabou et réservé. Jeune Afrique va d’ailleurs s’offusquer « évoquer l’après est considéré comme un crime de lèse-majesté. Une trahison morale. Une faute politique, surtout ».

Et pourtant, à Douala, la capitale économique du Cameroun en cette fin du mois de février 2024, un autre mouvement est né, de soutien à Ferdinand Ngoh Ngoh. L'objectif principal de ce cercle est de mettre en place une plateforme de réflexion et de préparation en vue d'une éventuelle candidature de Ferdinand Ngoh Ngoh à la prochaine élection présidentielle. Dirigée par Samba Douna et supervisée par Céline Ngoh Ngoh, épouse de Ferdinand Ngoh Ngoh, cette initiative bénéficie également du soutien discret du secrétaire général adjoint de la présidence, Moustapha.

Ce que le quotidien Le Messager, paraissant à Douala qualifie de « Vent d’incertitude au sommet de l’Etat ». Un groupe de soutien à la candidature du ministre d’Etat/Secrétaire général de la présidence de la République au poste de chef de l’Etat s’active depuis quelques temps sous un silence pesant de l’élite politique. Et le journal de s’interroger : La succession au président est-elle ouverte ?

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