Mrc : Annulation des décisions en cascade
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Après la suspension il y a six ans de Serge Siméon Noumba, le comité d’arbitrage invalide cette résolution qui à son tour, a été dissoute par le président national de ce parti politique, pour vice de procédure.

Les décisions rendues en date du 06 avril dernier par le comité national d’arbitrage et de médiation du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), en rapport avec les contentieux soumis à l’examen dudit comité, souffre d’une triple violation : non-respect de l’article 21 des statuts, et l’article 81 du règlement intérieur, ainsi que la violation du principe de contradiction. Le président national du Mrc, Maurice Kamto a, dans une décision datée du 27 mai dernier, imputé ces écarts de la norme, au comité national d’arbitrage et de médiation. En effet, dans le cadre du contentieux opposant Serge Siméon Noumba à la fédération régionale Mrc Ouest, la décision du comité national de médiation et d’arbitrage du Mrc, portant sur la levée de suspension de ce dernier, n’a pas été communiquée au directoire de cette formation politique.

Ce qui va à l’encontre de l’article 21 des statuts du Mrc. Lequel dispose que « les décisions du comité national de médiation et d’arbitrage sont approuvées par le directoire, qui les apprécie dans l’intérêt du parti. Une fois approuvées, ces décisions ne sont susceptibles d’aucun recours ». Serge Siméon Noumba a été suspendu en 2013 par le secrétaire régional Mrc de l’Ouest, Christophe Kamdem. Le site des camerounais de Belgique. Cette suspension a, elle aussi, été entachée d’irrégularité, d’après le procès-verbal dressé au terme des travaux du comité national de médiation et d’arbitrage du Mrc, signé le 06 avril dernier, sous l’égide de Martin Ambang. « Il ne revenait pas au secrétaire régional de l’Ouest, de prendre la décision de suspension, mais au comité régional de médiation et d’arbitrage », a estimé le comité, après examen de la requête introduite par le mis en cause. De plus, « la suspension ne peut être assimilée à une exclusion, et la commission regrette que celle de Serge Siméon Noumba, ait duré six ans », relève le procès-verbal.

Cette durée de suspension outrepasse l’intervalle de temps prévu par l’article 81 du règlement intérieur du Mrc. Il a été reproché à l’ancien militant du « parti de la balance », de s’autoproclamer porte-parole de Maurice Kamto dans la région de l’Ouest, et de violer les dispositions statutaires de ce parti politique en matière d’investiture des candidats, lors des élections législatives et municipales de 2013. Des faits considérés au sein de la hiérarchie du Mrc comme étant de nature à porter « un grave discrédit populaire sur la réputation et l’honneur du parti ». L'info claire et nette. L’annulation par le président national du Mrc, de la décision du comité national de médiation et d’arbitrage, portant sur la levée de suspension de Serge Siméon Noumba, rencontre l’assentiment de ce dernier.

« Je me suis rendu en prison, et j’ai échangé avec le président national, Maurice Kamto. Il m’a fait savoir que l’article 21 des statuts de [notre] parti n’a pas été respecté. Cette disposition du règlement intérieur exige que le directoire soit informé des décisions prises par le comité des sages pour qu’il prenne acte. Je suis d’accord avec cela, parce que les statuts d’un parti politique sont faits pour être respectés. Il n’y a aucun problème entre Maurice Kamto et moi », rassure-t-il. Serge Siméon Noumba devra donc encore attendre la publication de la décision du comité national de médiation et d’arbitrage du Mrc, en conformité avec les dispositions statutaires de ce parti politique.

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