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© La Nouvelle Expression : Yannick Kenné
- 09 May 2016 17:04:10
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CAMEROUN :: Patrick EKENG - Ambiance au domicile : De l’affliction profonde des proches inconsolables :: CAMEROON
La famille du disparu porte le deuil, ses amis et connaissances se succèdent depuis vendredi dernier à son domicile au quartier Ngousso pour compatir à la douleur de sa disparition.
Quartier Ngousso, lieu dit «Santa Lucia». L’endroit doit son appellation à l’imposant centre commercial, né des cendres de la défunte «Caravelle». La ruelle qui jouxte l’ancienne boulangerie donne, en bifurquant à quelques mètres de la route, au fief de Patrick Ekeng Ekeng. Les parents de l’ancien international camerounais y ont implanté leur maison au milieu de nombreuses autres bâtisses relativement attrayantes.
C’est ici que l’ancien joueur du Dinamo Bucarest a passé son enfance à nourrir le rêve de devenir professionnel, et à côtoyer les cimes du football mondial. Alors que le rêve est devenu réalité et que Ekeng fait son bonhomme de chemin, la maisonnée est ébranlée un soir du vendredi 6 mai 2016 par la nouvelle de son décès. «Patou», comme aiment à l’appeler ses proches, a été happé par la mort en plein match avec son club en championnat de Roumanie, sept minutes seulement après avoir foulé le carré vert.
La nouvelle s’est aussitôt propagée à travers le monde entier, et a plongé son pays dans l’émoi. Dans les taxis, les bistrots ou les gargotes, l’information fait son chemin, et quelques fans de football veulent en avoir confirmation ou infirmation.
«Gars j’apprends qu’Ekeng est mort au stade. Est-ce c’est vrai ?», lance une connaissance du joueur en questionnant le reporter de La Nouvelle Expression au détour d’une conversation téléphonique. Le coup de fil ne semble pas anodin mais pour s’assurer de la véracité de cette nouvelle, le journaliste accourt au domicile des parents d’Ekeng. A l’entrée de la maison, des groupuscules de personnes se sont formés et trahissent à priori sur un malaise.
De la case familiale quasiment éclipsée par l’envergure d’un immeuble en chantier, s’échappent des cris stridents et pleurs à n’en plus finir. A l’intérieur, une jeune fille, la trentaine, git entre les mains de deux personnes. Elle, c’est Florette, l’une des ses sœurs de Patrick Ekeng Ekeng. Elle n’en revient pas de la disparition de son jeune frère.
«Qui va encore me soutenir. Qui va encore m’appeler Flo…Flo. Aujourd’hui, Patou, toi et moi on va partir. Tu ne peux pas me faire ça !», lâche-t-elle toute éplorée, à l’image de son frère cadet pantois et aphone. A contrario, la maman du défunt, Céline Ekeng, tout aussi effondrée que ses autres enfants, trouve la force de dire quelques mots avant de replonger dans l’affliction.
«La volonté de Dieu s’est accomplie dans la vie de mon fils. Je lui rends grâce. Les dispositions sont en train d’être prises pour tout ce qu’il faut pour le rapatriement du corps», s’épanche-t-elle, la voix chevrotante. Patrick Ekeng, alors orphelin dans son enfance, rejoint son géniteur dans l’au-delà, et laisse une fillette à peine âgée de trois ans.
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