Ndedi Eyango chante sa reconnaissance au Seigneur dans son nouvel album
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Le nouvel album de l’artiste musicien est un savant mélanges des sonorités d’ici et d’ailleurs.

Sa reconnaissance à l’Eternel, c’est en chanson que Ndedi Eyango  le déclare. Dans son nouvel album « Merci Seigneur», le Prince des montagnes remercie l’Eternel pour tous ses bienfaits manifestés à son endroit. En tant qu’homme et en tant qu’artiste.  Reste plus qu’à dire: «Alléluia, la gloire revient au seigneur.» «Merci Seigneur» est un album de dix titres, dont deux en version instrumentale. Les lyrics en français principalement, sont sans doute une porte ouverte à un large public. Mais le duala n’est pas bien loin malgré tout, ajouté à un peu de pidgin. Les mélomanes ont le choix entre diverses sonorités : zouk, slow, salsa, avant de revenir au pays avec le belobo. Outre sa gratitude à Dieu, Ndedi Eyango ou encore le roi Mouan Nkum comme il se fait appeler parle de l’amour, fustige le vol, appelle au rassemblement de ses frères et sœurs du département du Moungo.
 
Si l’on s’en tient aux noms qu’il cite dans «Aban Ban», à la 3e piste. L’album s’ouvre sur «Merci Seigneur», titre éponyme à l’opus.  Le chanteur tient une occasion de remercier le Dieu Tout-puissant, non sans avoir demandé pardon a ce dernier.  «Seigneur ; pardonne-moi si j’étais sourd et aveugle. Aujourd’hui, je vois ta face, je te dis merci. Tu as bénis ma famille, tu m’as donné le talent, tu ne  cesses de m’inspirer», s’exclame-t-il à l’entame de la chanson. Mais ayant pris le soin au départ de dire «merci Seigneur, merci pour ta grâce et tes bénédictions que tu ne cesses d’apporter dans ma vie. O mon Dieu, ton fils Ndedi Eyango te dis merci.» Ensuite, comme Jésus Christ sur la croix, le père de «You must calculé» demande au Seigneur de pardonner à ses ennemis qui ne savent pas ce qu’ils font. Avec «Yesu», on  reste en communion avec le Très-Haut.
 
Nostalgiques

Le titre «Héros» démarre comme une autre louange à l’éternel.    Que non ! L’éloge n’est pas adressé au Seigneur mais plutôt aux stars camerounaises. Notamment celles du ballon rond comme Samuel Eto’o, Roger Milla, ou encore de la chanson comme Ndedi Eyango, Richard Bona, Manu Dibango.  Des personnes qui ont réussi non pas en trichant, en mentant ou en volant, mais à force de travail. Surtout que, «quand la volonté de Dieu doit s’accomplir, même les obstacles deviennent des avantages.» Mais sachez que, «vous ne pouvez rien changer nous sommes des vainqueurs, nous sommes des champions, nous sommes des héros», se targue l’artiste. On ne craint donc pas les voleurs qui nous mettent en «Danger.» A en croire le roi Mouan Nkum, les bandits sont dans la maison. «Ceux qui ne connaissent pas la honte. Même l’épervier ne fait plus peur», chante-t-il.
 
Et pour cause : «Ce sont les nés avant a honte.» Pour les nostalgiques, Ndedi Eyango reprend «Que je t’aime», extrait de l’album «Cameroun» et «Sauve-moi», un titre de son opus «Appelle-moi.» Avec Guy Sanguè et André Manga à la basse, ou encore Cado Muna, Bertrand Ebah et Chegue Blaise entre autres à la programmation, les rythmes, les vents sont de bonne qualité. On n’en oublie les noms cités ça et là, ainsi que les dédicaces faites parfois à n’en plus finir. Les mélodies chaleureuses valent le détour. D’ailleurs, la pochette de l’album à elle seule est une invite au voyage. C’est sanglé dans un costume noir trois pièces que le Montagnard pose sur la pochette. Visiblement, les remous que connaît le droit d’auteur au Cameroun ne lui ont pas enlevé son sourire. Encore moins  l’envie et le plaisir de composer et de chanter.

© Mutations : Marthe Ndiang

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