Un scandale secoue les relations entre le Cameroun et la France. Le projet de financement de 387,8 milliards de francs CFA pour la construction de routes à Yaoundé, initialement soutenu par la banque française Natixis et Bpifrance, vient de connaître un coup d'arrêt brutal.

En effet, alors que les autorités camerounaises, menées par le ministre de l'Économie Alamine Ousmane Mey et la Caisse autonome d'amortissement du Cameroun, s'étaient rendues à Paris pour finaliser les accords, elles se sont heurtées à des portes closes. Natixis a annulé la réunion sans préavis, laissant les représentants camerounais perplexes et dans l'embarras. 

Cette annulation suscite de nombreuses interrogations sur les raisons qui ont poussé la banque française à prendre une telle décision. Des sources proches du dossier évoquent des tensions liées aux négociations, mais également des doutes sur la transparence de ce projet.

Ce coup de théâtre met en lumière les difficultés rencontrées par le Cameroun pour financer ses grands projets d'infrastructure. Le pays, confronté à une croissance économique modérée et à une dette publique élevée, dépend fortement de l'aide extérieure. 

L'annulation de ce financement risque d'avoir des conséquences importantes pour le développement de Yaoundé et pour l'économie camerounaise dans son ensemble. Les autorités camerounaises vont devoir trouver de nouvelles sources de financement pour mener à bien ce projet essentiel.

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