Réintégration : La main tendue du député Henri Ngantcha à la diaspora
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Le 28 novembre dernier, le parlementaire a accordé une série d’audiences à plusieurs Camerounaises établies en France.

Sentiment de rejet, barrières administratives, inimitiés, incompréhensions, condescendance, paria, escroqueries, etc., sont autant de clichés qu’expriment certains Camerounais de l’étranger quand vient le moment de remplir le cahier d’un retour au pays natal. C’est pour faire table rase de ces ressentiments et poser les bases de la réconciliation que le député Louis Henri Ngantcha, en sa qualité de président du Réseau des parlementaires pour la diaspora, la coopération décentralisée et transfrontalière (Rep-Cod), a accordé une série d’audiences à quelques compatriotes d’outre-mer, le 28 novembre dernier dans la salle des commissions de l’Assemblée nationale.

Le premier tandem à être reçu était composé de Parquier Suzy, conseillère régionale en France, et de Joséphine Etpung, présidente fondatrice de l’Association Care’n Hope et le centre de formation professionnelle des métiers du travail social au Cameroun. Sur l’objectif de leur démarche, deux dames expriment le besoin de revenir dans leur pays d’origine.

« Je suis Camerounaise et j’aime mon pays. Je suis pour le retour, le gift back. Sans mon pays, je ne suis pas forte à l’étranger », a déclaré Parquier Suzy. Pour elle, « le problème de la diaspora c’est l’incompréhension. Quand nous sommes de l’autre côté, on a l’impression qu’on ne nous comprend pas, que les pouvoirs publics nous ont abandonnés ». Mue par la volonté d’expérimenter le « travail à domicile » au Cameroun, Joseph Eptung estime que « le social est le parent pauvre du développement ». Cette femme dynamique pense « qu’il faut mettre l’homme au centre », a-t-elle confié au terme des échanges.

Le second rendez-vous a fait place à la journaliste Mireille Ngosso, bien connue sur les questions de sport. Établie en France depuis 10 ans, elle déclare avoir déjà créé « trois emplois » depuis le début de son séjour au Cameroun il y a environ trois semaine. Sa seule doléance réside dans « la prise en considération. C’est-à-dire que lorsqu’on revient, qu’on reconnaisse qu’on a une certaine petite expérience ou expertise qu’on peut apporter à notre pays », a-t-elle confié.

Pour sa part, le président du Rep-Cod a rappelé la mission à lui assignée, à savoir « recevoir nos compatriotes de passage au Cameroun, les écouter, connaître leurs difficultés, les accompagner ». Vu le volet coopération décentralisée et transfrontalière de ce réseau, le député compte sur les compatriotes de l’extérieur pour enrichir le modèle de décentralisation du Cameroun. Car en effet, « seulement pour la France, nous avons 300 enfants du Cameroun qui sont des élus (conseillers municipaux, maires adjoints, conseillers départementaux ou conseillers régionaux, etc.) », a-t-il déclaré, non sans exprimer son souhait de voir « chaque élu, fils du Cameroun, parrainer une commune camerounaise ». Pour la suite, les unes et les autres ont eu l’assurance de faire assister dans la réalisation de leurs projets au pays.

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