Que vous inspire la panne d’électricité qui plonge certains quartiers de Yaoundé dans le noir ?
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Rolland Ombede, habitant de Biyem-Assi : « Deux jours de téléphone off »
Les coupures d’électricité ne sont pas rentables pour ceux qui sont dans le secteur des services. Aujourd’hui, tout tourne autour du numérique et le numérique fonctionne à base de l’électricité. Par exemple, les écoles de formation où les cours se font sur projection. Lorsque l’enseignant en venant faire son cours constate qu’il n’y a pas d’électricité pendant une semaine, les étudiants se trouvent pénalisés. La plupart d’entre-deux travaillent avec des ordinateurs et des téléphones. Vous imaginez les conséquences sur le plan de leur formation. Moi, je suis à deux jours de téléphone off. Je suis coupé du monde.

Mofiro Matapit Amadou, habitant de Melen : «Près de trois semaines dans le noir »
C’est quelque chose qui nous gêne vraiment. Cela nous empêche d’avancer dans les différents travaux que nous faisons. Nous sommes à près de trois semaines dans le noir. Et, le fait que cela fasse des va-etvient grille les appareils électroniques que nous avons chez nous. Sur le plan du travail, puisque nous travaillons avec des machines, nous n’arrivons plus à avancer.

Nkana James, habitant de Bonass : “Une mauvaise image de notre pays”
Pour moi, cela donne une mauvaise image de notre pays et une mauvaise image des affaires. Je suis informaticien programmeur. Un programmeur, c’est un ordinateur, de l’électricité de la connexion internet. Le portail des camerounais de Belgique. Moi j’avais l’ordinateur, j’avais la connexion internet mais je n’avais pas de l’électricité, donc j’ai dû stopper mes fonctions pendant deux semaines. J’ai été très mal pendant ces deux semaines, car j’ai dû stopper toutes mes activités. Ces coupures m’inspire juste du mécontentement, c’est tout!

Nlend André, habitant d’Obili : “Lassitude et colère”
C’est un sentiment de lassitude et un peu de colère. C’est triste qu’il y'ait une telle panne dans une capitale aussi importante que Yaoundé. La panne est normale ça peut arriver partout, à New-York, en France, partout, mais qu’il n’y ait pas des mécanismes de secours, et qu’on soit obligé d'agir un peu comme si on bricolait, c’est triste. Je suis dans la zone de chapelle Obili où nous avons pratiquement passé huit jours dans le noir. Les autres zones, ça venait, ça partait mais là particulièrement dans la zone d'Obili, surtout chapelle, c’était quasiment le noir total.

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