Journée mondiale de la liberté de la presse : l’Unesco choisit l’Esstic pour la célébration
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CAMEROUN :: Journée mondiale de la liberté de la presse : l’Unesco choisit l’Esstic pour la célébration :: CAMEROON

Le 3 mai 2019, l’amphi théâtre Hervé Bourges de l’Ecole supérieures des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic) a abrité les activités de célébration de la 26ème édition de la journée magnifiant les journalistes. L’Esstic, le ministère de la Communication et l’Unesco, ont parcouru le thème opté cette année et ont posé des jalons d’un journalisme responsable. Face aux étudiants et aux professionnels des médias, ces institutions ont décrypté le rôle du journaliste dans une démocratie, des dérives de leurs productions, non sans regretter ceux qui en exerçant leur profession, sont morts assassinés.

En plein exposé, une information tombe comme une dépêche (flash) d’agence sur le téléscripteur de l’Esstic. « Une journaliste tuée au Mexique ». L’information ajoute que cela porte à 4, le nombre de journalistes assassinés dans ce pays situé entre les états-unis et l'Amérique centrale depuis le début d’année 2019. Dans son message diffusé à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Goutteres a mentionné que « selon l’Unesco, 100 journalistes ont été tués en 2018 ».

En lisant le message intégral du sg de l’Onu à l‘amphi théâtre Hervé Bourges, le secrétaire permanent de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Sala Thai a sublimé l’Esstic pour ses offres de formation dans l’environnement journalistique en Afrique. Il précise que l’institution forme de « professionnels des médias ». Pour cela, il a renforcé l’idée de maintenir la flamme du partenariat Unesco-Esstic. Au nom de ce partenariat, le directeur de l’Esstic, le professeur Laurent Charles Boyomo Assala a retourné la politesse à Sala Thai. Le directeur a rappelé qu’un « curricula », donc un document témoin de reconnaissance de pôle de l’excellence qu’est l’Esstic, intégrant le système LMD, a été établi sous l’égide de l‘Unesco. Qu’il faut le réchauffer, « l’adopter et le présenter solennellement ».

La vérité

Comme un serment de journaliste, le colloque qui a succédé la phase protocolaire de la célébration, a permis au panel, aux étudiants et aux journalistes déjà sur le terrain, de porter le journalisme sur les faits, de ne dire que la vérité. En suivant le thème de la célébration de 2019, « les médias pour la démocratie : journalisme et élection en temps de désinformation », les intervenants ont tracé le chemin que les journalistes doivent suivre. Pour le professeur Daniel Anicet Noah, les injures ne sont plus dans le domaine du journalisme. Il a égrainé un chapelet d’injures que le public rencontre dans des productions journalistiques. « On juge les médias à l’aune de a démocratie », dixit le représentant du ministre de la Communication, professeur Mabou. Du fait des médias sociaux qui entrent en concurrence avec les médias classiques, les médias sociaux sont en premiers, porteurs de la désinformation, du mensonge et remettent en cause le vivre-ensemble au Cameroun. Le représentant de l’université catholique d’Afrique centrale, Me Claude Assira renchérit que la presse est bousculée dans ses fondements. Le public qui consomme les informations venant de toute part, se perd lui-aussi dans « l’info pirate à cause des médias sociaux sans foi, ni loi». L’université de Buea représentée par le docteur Kingsly Nguangue a insisté sur le rôle des médias dans le processus de développement et de paix.

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