Plus de 150 plaintes contre l’Etat du Cameroun déposées à l’ONU.
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Plus de 150 plaintes contre l’Etat du Cameroun déposées à l’ONU. :: CAMEROON

Le groupe de travail de l’Organisation des Nations Unies sur la détention arbitraire est envahi. Le sujet fait les choux gras de la presse au Cameroun.

Marches blanches, hostilités à la patrie

Au sein du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), on jure les doigts en l’air « Nous iront jusqu’au bout dans la revendication. Nous dénoncerons partout ou besoin sera les abus et les traitements inhumains et dégradants que subissent nos camarades à la prison de kondengui » Ils sont plus de 200 arrêtés dans le cadre des « marches blanches » organisées le 26 janvier dernier et, tous accusés d’ « hostilités à la patrie par le pouvoir de Yaoundé. Ils ont saisi le groupe de travail sur la détention arbitraire : par une pluie de plantes. C’est organisme a été établi en 1991 par l'ancienne Commission des droits de l'homme des Nations unies comme l'une des « procédures spéciales » créées pour surveiller les violations des droits de l'Homme.

Mobilisation nationale et internationale

C’est le journal Kalara, paraissant à Yaoundé qui donne le signal d’alarme « 150 plaintes du Mrc sont sur la table de l’Onu ». Convaincus que la Justice camerounais est aux ordres d’un pouvoir qui veut les bâillonner, Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingué, Alain Fogue et les autres personnes interpellées à la suite des « marches blanches » saisissent le Groupe de travail sur la détention arbitraire. Conscients de ce que cet organisme mandaté par l'ONU regroupant des experts indépendants des droits humains qui enquêtent sur des cas d'arrestation et de détention arbitraire qui peuvent être en violation du droit international des droits de l'homme viendra les rétablir dans leurs droits. Cette action qui a pris corps au Cameroun est en passe de s’internationaliser comme le révèle le journal La Nouvelle Expression « La mobilisation internationale des camerounais de la diaspora ». De fait et depuis quelques mois, une affaire politico-judiciaire s’est emparée de l’espace public au Cameroun. Devant les petits écrans, à la radio, sur les réseaux sociaux ou dans les chaumières, « l’affaire Kamto ». Avec en prime une mobilisation financière « En plus du lobbying que des camerounais du monde exercent auprès de l’opinion publique internationale, ils commencent aussi à rassembler les fonds pour venir au secours de ceux qui ont été embastillés dans le cadre des « marches blanches » du 26 janvier dernier »

Que peut le groupe de travail de l’ONU ?

Au demeurant que peut Le Groupe de travail sur la détention arbitraire dans cette affaire politico-judiciaire qui embrase le Cameroun depuis le mois de janvier ? Après vérification de l'information à partir d'une variété de sources, y compris les organisations non gouvernementales, les organismes intergouvernementaux et les familles des victimes, le Groupe de travail envoie des appels urgents aux gouvernements pour élucider le sort et la condition de ceux qui auraient été arrêtés. Elle peut également mener des missions d'enquête dans les pays qui ont adressé une invitation au groupe de travail.

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