Bafoussam : . Il tue sa petite amie à la machette et il est aussi tué par la foule
CAMEROUN :: SOCIETE

CAMEROUN :: Bafoussam : . Il tue sa petite amie à la machette et il est aussi tué par la foule :: CAMEROON

Double meurtre à Bafoussam (région de l'Ouest ), en ce dimanche 23 décembre 2018. Selon nos informations, une étudiante de l'université de Dschang, a été froidement assassinée à la machette, par son petit ami. La tragédie se déroule derrière l'hôpital régional de Bafoussam.

Des témoins racontent que la jeune étudiante et le jeune homme qui vivait à Bafoussam, étaient fiancés depuis trois ans. Le jeune homme qui gagnait durement sa vie dans le secteur informel, disent des sources, envoyait 30 mille francs Cfa tous les mois, à sa petite amie, étudiante à l'université de Dschang. L'on raconte que chacune des personnes promises au mariage, était connue des deux familles. Tant la relation marchait si bien, et le jeune homme, sérieux et sincère, n'hésitant jamais à faire des économies, pour mettre sa petite amie, à l'abri de la précarité. A ces 30 mille donnés à la jeune étudiante par mois, des témoins parlent d'autres dépenses. " En tout, ce gars depensait au moins 50 mille tous les mois, pour cette étudiante. Et vous vous imaginez que ça fait trois ans ", nous confie des personnes qui ont requis le plus strict anonymat.

Seulement, a appris Camer.be, le même sérieux et engagement observé chez le jeune, n'était pas forcément celui de la jeune étudiante. L'on indique alors que depuis quelques mois, la fille serait tombée amoureuse d'un étudiant de l'université de Dschang. Toute chose qui selon nos sources, était le début des misères de son fiancé de Bafoussam. Des indiscrétions, nous apprenons que la relation battait déjà de l'aile, la fille répondant à son petit ami de Bafoussam, avec beaucoup de mépris arrosé d'injures, quand elle ne décrochait même pas le téléphone, ou lui raccrochant au nez.

Votre journal apprend qu'il y a juste quelques jours, le jeune homme de Bafoussam, aurait envoyé une somme de 12 mille francs Cfa à la jeune étudiante pour la fête de Noël, et que cette dernière, trouvant la somme insignifiante, l'aurait alors renvoyée à son expéditeur. C'est ainsi que toujours porté par la flamme de l'amour, le jeune homme cocufié, invite la fille à le rejoindre à Bafoussam. Chose faite hier dimanche 23 décembre 2018.

Camer.be apprend alors qu'une fois à la maison de son petit ami de Bafoussam, la jeune étudiante ne va s'encombrer d'aucun scrupule pour insulter et dénigrer son petit amant. La tension est très vive entre les deux jeunes gens, et la fille selon des dires, crache le morceau, et annonce à son compagnon, qu'elle vit déjà avec une autre personne, un étudiant, et qu'elle met un terme à la relation.

Le jeune homme, s'il a compris le message, se sent avoir été floué et abusé. Nous apprenons alors qu'il demande à l'étudiante, de lui restituer un forfait d'un million francs Cfa. Des sources racontent alors que la fille nargue le jeune homme, lui proferant des injures en s'en allant, et se félicitant de l'avoir escroqué et utilisé pour ses études.

Désespéré, mais surtout ayant perdu son sang froid, le jeune prend une machette bien aiguisée (préalablement ? Crime prémédité ? ), et va tendre un guet apens à l'étudiante, derrière l'hôpital régional de Bafoussam. Il assomme l'étudiante d'un violent coup de machette au milieu de la tête. Vidée de son sang, la fille meurt sur-le-champ. Le tueur tente de se sauver, mais une femme à proximité du crime, donne l'alerte, en hurlant que soit aussi tué le jeune homme. Ce dernier est maîtrisé, et mis à mort par la foule, dans une froideur et cruauté qui donnent à vomir.

Pour le moment, les deux morts n'ont pas encore été identifiés. Et les fins limiers de la police judiciaire, nous en diront sans doute sur ce "roman " d'amour qui avait commencé par les fleurs, mais qui se termine par le sang. Qu'est-ce qui n'a pas marché ? Qui n'a pas joué franc jeu? Qui a dupé l'autre? Faut -il tuer parce qu'on a été abusé par une femme ? Nous disons, non, et non. Les cours de justice sont là pour réparer les torts et les préjudices, et le Code pénal camerounais, reconnaît l'escroquerie et l'abus de confiance. Il ne faut jamais se faire justice. Il ne faut jamais s'accrocher à une femme qui donne des signes qu'elle ne vous aime pas, qui vous montre qu'elle n'est pas intéressée par la relation.

Triste, triste et triste ! Quelle fin! Quelle tragédie ! Quel gâchis de deux jeunes vies!

Que les femmes apprennent à ne pas faire dépenser les hommes qu'elles n'aiment pas, en leur donnant espoir!

Que les hommes sachent abandonner les femmes qui ne les aiment pas, et évitent de se fourvoyer dans des dépenses, pour ensuite tuer .

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo