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© Correspondance : RDMC
- 08 Jan 2018 13:00:55
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Message du RDMC au Peuple du Cameroun, - Opposants Camerounais, - Progressistes Camerounais, - Diaspora du Cameroun, - Forces Armées de défense et de police du Cameroun :: CAMEROON
Voici venu 2018, année électorale et de clarification pour le RDMC. Nous n'irons pas à Canossa... Il nous faut soit débattre sincèrement du processus électoral et du code électoral ou alors combattre. Nous paierons le prix, s'il le faut, pour notre accès à l’égalité de participation aux consultations électorales dans notre pays en 2018. Il est de l'intérêt de tout le monde, que l'urbanité démocratique devienne la norme au Cameroun. Or, le chef de l’État en confirmant l’organisation des élections prévues en 2018, déroule le jour même, son agenda de 2019 d’abord par son accueil de la CAN, puis en réaffirmant ses projets structurants du fameux « plan d’urgence triennal » avec son volet d’emplois jeunes, qu’il va livrer à l'échéance 2021...Ce qui veut dire qu'il ne bougera pas. Ma lecture des évènements et de l'actualité prédit donc hélas une année politique qui battra historiquement tous les records de tensions expérimentées par notre pays. C’est de l'enfumage pseudo-démocratique qui est projeté cette année encore. Nous avons un corps électoral et un fichier déstructuré. L’électorat est taillé sur mesure. Six millions d’électeurs dont les 2/3 sont des gens du RDPC, pour une population de plus de vingt millions d’âmes.
L'élection est à un tour. Nul besoin donc d’une majorité absolue pour se remettre en poste. Les candidats qui se précipitent devraient arrêter de s'auto-mentir et de tromper leurs partisans. Ils ne retrouveront même pas leurs cartes d’électeurs et leurs bureaux de vote le moment venu, pour ceux qui seront sur les listes. N'en parlons pas pour ce qui est de la diaspora rebelle...
Il se dresse devant l'opposition un mur de grenades pernicieux, échafaudé pour barrer la voie à l'alternance.
Les facteurs légaux de l'alternance et de l'alternative sont faussés. Et ceci dans des circonstances où notre pays est en guerre, et menacé de se disloquer pour le pouvoir.
Deux régions sont entrées en mutinerie depuis un an avec un pied dans la guerre. Nous vivons désormais, le canon à la tempe, notre cohésion et notre unité nationales. Les inégalités légales, politiques et juridiques invalident donc de facto, toute crédibilité organisationnelle et le résultat final des scrutins annoncés. Il faut écarter d’office, sauf à fantasmer, l'éventualité d’un changement de régime par les urnes, même après Biya, sans réformes électorales préalables. Il se pose dès lors un problème politique sur l'opportunité d'une telle élection pendant l'État d'urgence déguisé... Le rapport de force préempte l'équilibre légal et la force devient chez nous le seul facteur dominant du processus démocratique.
En l'état actuel des règles régissant le processus, l'élection est transfigurée en une formalité régalienne de présentation du sceptre royal un dimanche, à un "électorat" préfabriqué. Ce sceptre sera rangé dans son coffret habituel au chevet du Roi par la suite, au terme d’un cérémonial et des applaudissements, exactement comme le calice d’un évêque, qui est levé et présenté en symbole du sang du Christ aux chrétiens pendant la messe.
Il va de soi que la population soit apeurée et regarde faire, le rapport de force étant favorable sur le terrain juridico-légal à celui qui exerce la violence légitime et qui a déjà prouvé sa capacité à massacrer la population. Certains peuvent donc se le répéter dix fois par jour vaniteux, à eux-mêmes, avec la méthode Coué, qu'une victoire électorale d'un extraterrestre surgira du ciel en 2018, qu'ils s'en fichent !
Nul ne peut gagner contre un chef d'État et un parti-État ramifié, sans aucune chance d'égalité légale et financière de participation : cela se résumera à une tartuferie des cours de rois. On n'est pas en 1992. Cela se verrait... Le cadre juridique des élections est verrouillé pour reproduire le même régime par ses méthodes. C'est d'un système structurel qu’il s’agit, un système qui caporalise l'administration publique et l'armée dans l'implication politique... "L'élection" est réduite disais-je, à une simple formalité, assez onéreuse d'ailleurs, 50 milliards CFA cette année, juste pour légaliser juridiquement les fraudes. Les « inscriptions » prétendument faites à Élecam, organe électoral tenu par les hommes liges du RDPC, ne sont que des falsifications de la vérité d'un électorat déstructuré. Le nivellement politique du recensement démographique y est corrélatif. Le nombre de votants par fief électoral, obéit aux besoins régionaux des "coalitions" des complices de la fraude qui aspirent à des promotions tribales. Cette plaisanterie devient de très mauvais goût face à nos souffrances de s'entendre dire alors, par des gens bien-pensants, qu’ils peuvent ou vont gagner l'élection !!!
Dire aussi que l'on cherche un candidat unique dans une ploutocratie corrompue de 200 partis politiques, est une autre chimère de boîte de pandore... Il n'en sera rien, sans une autre législation et administration électorales, qui donneraient droit à l'égalité institutionnelle ouvrant une perspective à l'alternance par les urnes en 2018, il faut se le dire crument. Ce n'est pas du pessimisme. Il ne s’agit pas de décourager "l'électeur" et, ce ne sont pas non plus les prétentions de néophytes naïfs, animant de nouveaux venus à une telle aventure perdue d'avance qui modifient la réalité. Il est question ici pour moi, d’affirmer l'évidence à une opinion vulnérable, lassée par la récurrence des tromperies politiques pour que le peuple prenne ses responsabilités ou accompagne ceux qui les prendront. Le combat politique, pour la présidentielle, dans notre contexte autocratique, en 2018, est donc préélectoral. Il ne sera pas électoral ni post-électoral. Ce combat porte sur la modification des lois électorales et l'établissement constitutionnel d'une administration indépendante des élections. Le jeu annoncé par l'organisateur en chef, est assorti d’une mise en garde sécuritaire pré et post-électorale. Chacun l'a compris. L'annonce des élections nourrit donc la seule illusion fantasmagorique et l’ego des prétendants à un trône qui en réalité, n'est miroité en fin de mandature que d'une main, le gourdin et le pistolet dans l'autre main, pour l'habillage démocratique international. Que faire donc et quoi proposer : se croiser les bras, adopter la philosophie de la chaise vide ? Voilà une question pertinente qui revient en rengaine comme un cri de désespoir des électeurs putatifs... Il ne faut pas confondre chez nous, l'opinion des gens dans la rue ou à la télé, et leur clameur rebelle aux électeurs. Il n'y a pas en politique, mille réponses à ces questions. C’est le rapport de force politique et aussi militaire qui, en dictature, qui détermine l’issue envisagée par les protagonistes. Nous ne devons ni capituler ni légitimer la supercherie.
Citoyens au combat ! Les Français avaient dans leur cas de révolution dit : « citoyens aux armes » Seul donc le courage actif et la décision d'une organisation politique structurée, ayant des relais dans l'armée ou la police et auquel il faut ajouter notre engagement déterminé, peut changer la donne. Aucun pays voisin n'enverra ses citoyens débattre pour nous ou se battre à notre place pour le droit à l'égalité de traitement des nôtres... Les dictatures conceptualisent toujours à priori la force et le vote mécanique qui participent de leur stratégie de survie. Les structures et les fonctionnaires décideront de l’issue légale de l’élection : Ce sont d’abord les structures, Élecam, la commission centrale de recensement des votes coiffés par un magistrat, la Cour Suprême et ses acteurs nommés dans un cadre républicain si cher à l'autocratie, puis les commis de l’État, préfets et sous-préfets, élites organiques, qui font l'élection. L'armée servira de bouclier aux décisions coalisées de la supercherie légalisée... La mécanique étant bien huilée, d'avance, comment imaginer un seul instant qu'un quidam soit déclaré vainqueur ? Cet individu lambda serait proclamé vainqueur par qui ? Alors qu’il ne dispose même pas d’un simple vigile garde de corps... Nous au RDMC sommes prêts à discuter du cadre juridique des élections de 2018 et à présenter des candidats aux divers scrutins, en cas d’égalité légale de participation. Sinon nous sommes prêts à nous battre sur la base du rapport de force. En effet, nous n’accepterons plus subir la forfaiture, et nous n'hésiterons plus à nous battre par tout moyen... Envahir Internet de nos invectives et de nos outrances comme très peu de nos semblables l'ont fait, est obsolète et ne changera rien au statu quo ante. Les digues ethniques entre opposants sur Facebook rajoutent simplement aux stratégies d’échec de l'opposition. Nous avons assez dénoncé sur les réseaux sociaux, les dérives autoritaristes et autocratiques de 35 ans de règne... Nous avons démontré l'étendue de nos différences tribales, grades et savoirs livresques rivaux...Nous nous sommes même appropriés par défaut, les problèmes des autres pays et transposé leurs victoires... Il est donc venu le temps de la synthèse et de l'action chez nous, le temps du savoir-faire politique avec la réalité et l'occasion de nous occuper de nos propres problèmes... Tel est le défi qui nous attend en cette année 2018. Je m'engage à prendre, pour notre part, toutes mes responsabilités, au cours de cette année et à lutter à restaurer l`égalité des chances électorales. L’action dont a besoin notre pays en 2018, et dont je parle, pour rêver du changement, est une organisation qui doit mettre fin à l'injustice du système en place. Ma présence au pays auprès des Camerounais pour cette lutte est décidée.
L'opposant Camerounais et la partie du peuple acquis au changement n'ont plus que 10 mois pour le faire. Cela veut dire, faire chorus sur un objectif qui ne divise pas les camps dans l'opposition. Cet objectif, en l'état des choses, je l'ai précisé déjà, c'est rendre réelle et applicable, l'égalité légale électorale et permettre la concurrence de la conquête des suffrages populaires... La course par exemple dans un sac, à des conciliabules avec des individus rompus à la roublardise vénale, pour être candidat unique, est un raccourci puéril doublé d'une cécité politique. Toute démarche menée dans un vade-mecum républicain conçu par le régime-Biya, pour neutraliser les moyens de l'alternance est d'une vaine distraction. Le moment n'est plus à faire des posters de grammairiens ou kantiens sur les plateaux des télévisions. Ce que l'opposition, dans son addition partisane, doit au peuple, c'est de rendre possible, à tout prix, une coalition de combat pour les réformes électorales et provoquer une autre marche de l'histoire politique au Cameroun. Une réorientation bien pensée peut redonner le sourire en 2018.
Au-delà des stratégies, c'est aussi une affaire de moyens financiers. Il faut des personnes ressources qui mettent la main dans la poche pour le changement. Il ne tombera pas du ciel, ni de la béatitude des slogans du genre « victoire par les urnes et dans la paix ». Et si c'était cela même le nœud du problème, en réalité avoir peur de changer pour des acquis ?? Deux chefs d'État pour un pays en 60 ans, c'est sclérosant. Les griefs à l'origine des divisions observés dans le pays portent sur une gestion ethnologique et clanique durable du pouvoir. Une posture clanique des prétentions au pouvoir est inopérante, donc irrecevable. Il est inutile de s'attarder sur les egos individuels persistants et partisans. Le système électoral de vénalité qui prévaut est préconçu pour produire de vaines ambitions rivales. Des vocations spontanées de présidentiables surgiront des buissons encore plus nombreux, au fur et à mesure de l'approche de l'échéance pour critiquer les partis de l'opposition et accentuer les divisions. Ces vocations surgiront à coup sûr, même si elles sont sans structure, sans parcours politique, ni projet, ni même un premier emploi, pire encore sans même souvent justifier d'un domicile personnel. Il n'est pas envisageable de pouvoir convaincre tout le monde à la fois de suivre une trajectoire de lucidité... Notre perspective doit être rédemptrice et libératrice pour réduire, au strict minimum des nuisances, ces tentations égoïstes humaines et vénales... Il est souhaitable que s’étende au-delà de l’opposition, la mobilisation opérationnelle globale pour un tel objectif. Le Cameroun est menacé de chaos par les replis identitaires. François Soudan nous l'annonçait en 2004 par un titre révélateur de "Jeune Afrique" : Paul Biya, Moi ou le chaos. Bamenda et Buea sont depuis un an, avec un risque contagieux, le théâtre des répétitions de ce chaos, sous le label sécessionniste. Le monde nous observe avec "inquiétudes"… Les organisations internationales suggèrent le dialogue sincère... Il est donc tout près de nous, le danger d’une fragmentation sociale des ethnies et de la désintégration de l'État. Notre sous-région, connaît déjà des exemples pré -génocidaires de guerre fratricide, pour nous renseigner sur le sujet... Il faut stopper la guerre qui est stoppable...
Il nous revient donc maintenant, de faire un choix clair, celui d’un saut historique, en nous réappropriant la maîtrise de notre destin pour le bien commun ou alors, laisser à la volonté de Dieu, l'incurie du moyen âge se poursuivre au seul bénéfice d'un clanisme exclusif et rétrograde aussi pernicieux que destructeur de la vie commune...
Au RDMC et au Conseil National pour la Libération, notre option ne souffre d'aucune ambiguïté : il faut stopper le tribalisme d’État, la cupidité prédatrice et la stupidité des injustices destructrices. Et nous en serons acteurs.
Je lance en conséquence un appel aux Camerounais, de toutes opinions, ceux qui souhaitent véritablement le changement, à être avec nous, des acteurs du tournant de notre nouvelle histoire en 2018.
J'en appelle donc au bon sens de l'armée et des forces de police. Le rassemblement de tous nos compatriotes autour d’un projet commun pour un nouvel avenir est souhaité.
À tous mes camarades en hibernation dans la diaspora, au Cameroun ou partout ailleurs, je les convie sans à priori, à rejoindre avec patriotisme et dévouement la marche de l'histoire.
À mes ex-camarades modernistes du RDPC, une occasion nouvelle de réécrire une nouvelle page de notre histoire commune, ensemble, pour l'intérêt général, vous tend les bras. Toutes les victoires larges et utiles sont inclusives. Le nouveau Cameroun doit voir grand, large et loin. La jeunesse a tout naturellement des raisons de croire à un tel projet d’avenir qui libère la Nation de son blocage actuel et de ses exclusions... Ouvrons ensemble à notre pays dans une utopie collective, une voie royale à un nouvel avenir. L'hymne à l'espérance sera chanté le grand soir. Pour cela, il faut passer le pas du stade de la dénonciation des dérives, à l'étape de leur abolition ou destruction par l'action. Il n'existe pas de camps des bonnes et des mauvaises ethnies pour ce combat... Nous devons aussi cesser de raser les murs et de subir les interdictions de meetings que la loi impose. La désobéissance civile est à cet égard une des options du rapport de force à initier dès les mois de février/mars 2018, dans les métropoles du Cameroun. Ce message est un appel à la mobilisation des bonnes volontés. Un cadre de réflexion sur le type de réformes politiques et électorales exigibles et de mise en application immédiate de la décentralisation totale peut servir de plate-forme et de rame de lancement à la synergie. L'initiative doit changer de camp. Nous devons prendre des mesures qui imposent la réalisation de nos objectifs avant tout scrutin. Ceux qui appellent à prendre part aux scrutins sans préalable, s’ils persistent, n’y seraient que des figurants avec une issue assurée de 0,001% à la sortie des suffrages. Certains d'entre eux, il faut le dire, poursuivront tout simplement l'unique but de tirer profit financièrement des prébendes de campagne électorale prévues par les lois pour les candidats. Nous le disons d'avance, parce que nous savons que pour soigner tout mal, il faut soigner ses causes et non pas ses effets. Le régime de Yaoundé va sans suspens se reproduire en octobre 2018 dans les conditions actuelles de notre législation électorale. Le locataire d'Étoudi, n'en fait d’ailleurs pas un mystère. Il le sait et, sans scrupules, il décline son agenda de 2019 : cela a été l’occasion pour lui de notifier à l'opinion et aux acteurs politiques qui contesteraient sa légitimité préconçue, non pas des garanties des mesures d'équité et de transparence qui gouverneront les processus et joutes électorales, mais des dispositions de sécurité qui seront prises par lui, pour que sa réélection se déroule dans le calme... Sa messe est donc dite. Nous devons dire la nôtre. Au Cameroun aujourd'hui, pour rêver d'une possible alternance paisible en 2018, sans bruits de bottes, (?) un second tour des élections et un bulletin unique à la présidentielle, au minima, sont des conditions sine qua non exigibles. Tout le processus électoral doit être placé sous la coupe du Conseil Constitutionnel à créer immédiatement. Il est temps de prospecter toutes les ressources favorables à l'émergence d'une synthèse nationale dans la classe politique globale. Pour rendre l'alternative possible en 2018, il y a deux voies. Notre vivre en paix, pré et post-électoral en dépend : 1- Le dialogue inclusif et sincère, sans délai, pour des réformes politiques et la gouvernance électorale consensuelle, celles du code électoral et de la mise en place immédiate de toutes les institutions prévues par la Constitution. 2- L'affrontement politique total pour mettre fin au règne de l'injustice, de l'imposture. L'arbitraire administratif électoral et judiciaire doivent prendre fin. Je m'adresse au Peuple du Cameroun, Je m'adresse à nos ordres de justice ; Je m'adresse aux parlements Je m'adresse aux officiers de l'armée et ceux de la police, Je m'adresse aux médias nationaux et d 'ailleurs ; Je m'adresse aux dirigeants des partis de l'opposition, Je m'adresse aux acteurs de la société civile et aux syndicats ; Je m'adresse aux hommes et aux femmes de bonne volonté du RDPC encore lucides qui veulent un autre type de gestion du pouvoir et la paix civile. Je m'adresse aux jeunes hommes et jeunes filles de ce grand et beau pays. Je m'adresse aux représentations diplomatiques accréditées à Yaoundé. Ma conviction est désormais assise en exil depuis 13 ans. Notre pays se dirige vers un affrontement. Y a-t-il encore des chances, peut-être minces (?) de l’éviter ? Tout dépend du pouvoir. Le message est donné, le Cameroun tiendra toutes les élections prévues par la loi en 2018. Une menace de l'usage de la violence légitime pour protéger l'injustice, l'illégitime et l'illégal, l'a encadré. Si c'est une déclaration de guerre, une de plus, elle aura lieu, il faut alors s’en convaincre et s'y préparer. Mr BIYA ayant décidé de se cramponner en poste à vie sous la protection militaire, nous ne céderons pour notre part à aucune intimidation. Si le droit n’est pas juste pour tous, il ne le sera plus pour personne en 2018 à Yaoundé. Nous sommes bien sûr pour la paix. Mais il y a déjà la guerre et tout le monde sait qui la fait. Le refus des reformes politiques peut mener irrépressiblement à l'interruption de la Constitution. À celui qui revendique sa culture et sa tradition du dialogue en exigeant le respect du cadre républicain et des institutions pour régler les problèmes, nous lui disons que nous partageons ce même souci. Or, le seul cadre républicain de contestation légale des injustices et des iniquités de droits, en démocratie, dont dispose toute opposition, toute organisation syndicale et tout peuple, est interdit : ce cadre républicain, ce sont les manifestations publiques et les meetings politiques. Les lois anti-terroristes cousues sur mesure sont tournées contre l'opposition. Il restera au peuple, et à des patriotes, déterminés, à toute force, même dans l'armée et la police, d’emprunter la voie révolutionnaire, voire insurrectionnelle ou rebelle, pour mettre fin à l'oppression de la dictature.
J'invite à cette fin, l'armée et la police, à suivre le sens de l'histoire du monde. Elle serait avec les forces de changement et le peuple ou en face dans l'affrontement rebelle. Je le dis et j'assume de pouvoir être combattu. Aucune supercherie électorale n'aura lieu. Ce message est une notification de notre réponse politique aux vœux présidentiels du 31 décembre dernier. Il ne s'agira ni de coup d'État, ni de défis aux institutions, ni de menaces sur des individus... mais il s'agit de notre détermination ferme à jouir de l'égalité légale ou à mettre fin aux injustices d'un système castrateur et intumescent pour la paix. L'unité nationale chèrement acquise de notre pays survivra aux imposteurs de l'État de droit, de la démocratie et des parasites des progrès sociaux.
Pr. Pierre Mila ASSOUTE
Président du RDMC et Président du CNL
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