Cameroun,Enseignement secondaire privé : La 33è Session de la commission nationale a siégé à Yaoundé
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Jean Ernest Bibehe Ngalle le ministre des Enseignements secondaires (Minesec), a fustigé la sous-traitance des dossiers de candidature aux examens officiels et l’incivisme de « certains fondateurs ».Réunie en sa 33è session, la commission nationale de l’enseignement privé a bâti ses assises sur le thème « Contractualisation de l’enseignement privé pour une professionnalisation dans tous les ordres d’enseignement du système éducatif camerounais ». Pour le Minesec, il est question de faire en sorte que la professionnalisation des enseignements prenne effectivement son envol avec des résultats visibles dans tous nos établissements scolaires, publics et privés, urbains et ruraux, pour, dit Jean Ernest Bibehe Ngalle, répondre aux attentes du chef de l’Etat… ».

Le conclave Etat-partenaires privés du secteur de l’éducation qui se tient chaque année, apprend-on, a pour objectif l’amélioration de l’offre en éducation. Une importance qui aux dires du Minesec, se manifeste par le suivi pédagogique des enseignants, l’allocation des subventions et autres exonération de frais de douanes sur certains matériels didactiques que les pouvoirs publics apportent à l’enseignement privé.

Le ver demeure tout de même dans le fruit

Pour M. Bibehe Ngalle, il n’est pas question de ne pas fermement rappeler que le secteur de l’enseignement secondaire privé est en proie à une vertigineuse montée vers les cimes de la perversion. Sans coup férir, le Minesec tance le phénomène des établissements clandestins, la sous-traitance des dossiers des candidats aux examens officiels, l’incivisme de certains fondateurs, le refus d’immatriculer le personnel à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Passent aussi à la trappe de la tribune à charge du patron des Enseignements secondaires, le changement unilatéral du site de l’établissement, le non-respect des horaires de cours et du calendrier des périodes d’interruption des cours et la mutation non autorisée des établissements en cours du jour en cours du soir. Toutes déviances qui à en croire M. Bibehe Ngalle, trouvent un champ d’expression avec « le manque de vigilance complice de certains secrétaires à l’Education et de certains délégués régionaux ».

Joseph Ndi Samba tire la sonnette d’alarme

Secrétaire national à l’éducation laïque, Joseph Ndi Samba, après avoir dit les espoirs que place l’ordre d’enseignement secondaire qu’il représente en la personne du nouveau Minesec, a fustigé la tendance des lycées à recruter plus de 100 élèves par classe dans les villes de Yaoundé, Douala et Bafoussam et Bamenda. « Monsieur le ministre, lance Joseph Ndi Samba à l’endroit de Bibehe Ngalle. Si rien n’est fait, l’enseignement privé laïc va droit vers sa mort. Comment, voulez-vous que nous soyons prospères quand des lycées recrutent plus de 100 élèves par classe ? Où, allons-nous trouver des élèves pour nos collèges ? ». Toute chose qui selon lui, prive l’enseignement privé d’élèves. « Certains établissements privés sont alors obligés de ne débuter l’école qu’un mois après la rentrée quand, les lycées ont arrêté leurs recrutements pléthoriques », renchérit le promoteur de radio Lumière, avant de suggérer qu’aucune classe ne dépasse plus le seuil de 60 élèves.

© Camer.be : Armel Ebellè

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