Vers une homologation des coûts des Tarifs portuaires
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L’Autorité portuaire nationale envisage de revoir à la baisse le niveau des prestations, question de donner plus de compétitivité à l’activité maritime.

Selon le directeur général de l’Autorité portuaire nationale (Apn), Josué Youmba, la détermination des prix de et des tarifs de passage portuaire est un enjeu de taille dans la compétitivité du trafic maritime. Car, au niveau du Cameroun, 95% du trafic des marchandises s’opèrent par la mer. C’est pourquoi l’Apn doit « établir le juste équilibre entre l’offre et la demande des services marchands par la détermination à travers une concurrence saine et parfaite». Pour y parvenir, une étude sur l’élaboration d’un observatoire des tarifs et des coûts de passage portuaire a été commandée par le gendarme des activités maritimes et portuaires.

Celle-ci fait ressortir des disparités entre le port de Douala et certains grands ports africains notamment les ports d’Abidjan, de Dakar et de Pointe Noire, dans les coûts de passage des marchandises. «C’est la concurrence qui améliore le service et c’est le consommateur qui en tire le plus grand bénéfice», explique le directeur général. Véritable outil de mesure de la performance des ports camerounais, l’étude permet à travers une note d’observation des tarifs et des coûts de passage portuaire, de faire le point de l’évolution des cotations du trafic maritime, question d’en déterminer l’impact sur la compétitivité des ports et sur l’économie nationale.

L’étude qui a permis de constater que les coûts et les tarifs de passage des marchandises sont plus élevés au port de Douala qu’ailleurs sur la côte ouest-africaine, permettra désormais à l’Apn de procéder à des simulations des coûts, de jouer sur les leviers d’ajustement, de mettre en place des barèmes applicables à l’ensemble des opérateurs portuaires, ou encore de percevoir les tendances inflationnistes. «Le rôle majeur des ports n’est plus à démontrer. Plus de 80% des échanges se font par voie maritime et portuaire. La situation est encore plus significative pour les pays en développement qui en raison du faible développement des autres moyens de transport et de logistique, font transiter la quasi-totalité de leur commerce extérieur par la mer», souligne Josué Youmba.

Dans la note sur l’évolution des coûts et des tarifs, l’on devra chaque mois, selon les recommandations de l’étude, retrouver les cotations à observer, l’analyse des fluctuations des tarifs ainsi que l’impact sur l’évolution des tarifs, leur justification, la structure des prix, la base de calcul, le mode fixation des prix et le niveau du tarif appliqué.

© Source : Mutations

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