La recherche de protection par des camerounais, de tous les camerounais implique en effet que nous qui nous engageons en politique aujourd'hui, nous apportions des solutions radicalement différentes de celles du passé.

Il nous faut être audacieux. C’est le sens de mon projet, c'est le sens du projet du MCPSD que je défends. Nous devons être la locomotive économique de l'Afrique Centrale, nous devons industrialiser notre pays en modernisant l'agriculture, en modernisant les moyens de production, et en répondant aux défis environnementaux. Nous devons travailler à la réhabilitation d’une véritable égalité dans notre pays, protection de nos savoir-faire dans cette jungle économique qu’est la mondialisation… Tout cela n’est possible que si nous avons une école différente de celle d’aujourd’hui qui a fait son temps.

Les Camerounais n’attendent pas des solutions faciles mais du courage et de la volonté. Oui, il y a la place pour une alternative de progrès au sein de l'opposition camerounaise, une alternative qui parle à ces millions de sans-emplois, à ces paysans sans avenir, à ces enfants qui veulent croire que la République leur offre un avenir. Cette alternative, elle passe par une adhésion du peuple aussi à cet espoir que nous portons. Focaliser sur la présidentielle c’est ne pas avoir pris conscience de l’état dans lequel est notre pays, c’est au peuple qu’il faut s’intéresser et non aux élections quelque soit leur importance d’ailleurs. Il arrive le moment où politique va rimer avec vérité et courage et ce moment est proche. Le MCPSD œuvre à son avènement avec peut-être des moyens modestes mais avec conviction et assurance. Nous devons arriver à intéresser le peuple, ce n’est pas un terme abstrait pour moi, le peuple ce sont des hommes et des femmes faits de chair et de sang, qui subissent un sort au quotidien que nous pouvons modifier et améliorer dans le sens du progrès et du bien être.