Cameroun: Port autonome de Douala: 25 épaves à  enlever dès 2018
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L’opération qui doit débuter en janvier prochain va coûter plus de 4 milliards Fcfa. D’après Georges Cracite Menye, directeur du dragage et de la logistique maritime au Port autonome de Douala (Pad), « cela fait 30 ans que les épaves jonchent le port ». Cette direction technique du Pad compte parmi ces épaves de bateaux, « des dragues, des chalutiers, des remorqueurs, des bateaux de servitude, des ferries, des bâches de cargo, etc. 

[…] La taille des uns et des autres va de 11 à 100 mètres ». Au total, c’est 80 épaves qui ont été répertoriées, et qui « occupent alors les quais, les voies d’eau, le chenal est les darses, explique ce responsable qui ajoute que, les épaves constituent bel et bien des obstacles à la navigation ». Et c’est pour fluidifier la navigation, avec pour but ultime d’améliorer les performances de cette plateforme portuaire, que la direction a bouclé un projet d’enlèvement des épaves qui devrait débuter courant janvier 2018.

La première phase de cette opération concerne l’enlèvement de 25 épaves sur les 80 répertoriées. Les travaux ont été attribués à la société Bonifacio, l’un des spécialistes italien du domaine. Coût de l’opération, pas moins de 4 milliards Fcfa. Les travaux sont prévus pour durer un plus de 240 jours. Ce premier lot cible les épaves sur le quai des accès et la darse de pêche. L’opération va ensuite se poursuivre sur les autres quais « dont le quai commercial, la darse à bois et le quai de l’armée ».

Sur les raisons de la présence de ces épaves de bateaux sur les quais du port, le responsable cité plus haut explique que « les épaves dont il est question, sont des bateaux qui y sont entrés pour une raison ou une autre, ont été abandonnés pour devenir aujourd’hui des épaves ». Un autre ajoute que généralement, ces bateaux ont été amarrés parce qu’en panne. Certains des propriétaires les ont alors abandonnés après avoir, peu ou prou, essayé de les dépanner. Malgré des mises en demeure des autorités du port, beaucoup ne reviennent pas reprendre leur bateau. « La mise en pratique des conventions et de la réglementation maritime réduirait significativement les abandons des navires desquels découlent les épaves », développe Georges Cracite Menye, qui révèle que des discussions sont en cours avec la capitainerie « pour l’application de toutes ces règles ».

Notons que le port de Douala n’est pas le seul concerné par le phénomène. Les ports de Tiko et de Limbe (région du Sud-Ouest) enregistrent le même problème pour un total de 103 épaves répertoriées sur les trois places portuaires.

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