GRAND BANDITISME : La gangrène envahit les rangs des bidasses
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Les raisons d’un phénomène qui jette l’opprobre sur nos forces de défense et de sécurité.

Il y a un laps de temps, des informations atterrantes faisaient état des désertions déguisées des militaires, gendarmes et policiers en missions recommandées à l’intérieur du pays. Avec la complicité de leurs conjoints et parents, ils obtenaient de courtes permissions après l’annonce d’un faux décès d’enfant ou de parent, et quittaient leurs postes au front, pour ne plus jamais y revenir.

Ces qui dérobades s’enregistraient au moment où nos forces de défense subissaient des pertes en vies humaines et n’avaient pas encore pris la mesure de la secte Boko Haram, étaient avalisées par les commandants d’unités qui recevaient mensuellement des sommes d’argent venant de ces dégonflés qui avaient oublié qu’arborer une uniforme des forces armées ou de la police, était un serment de mort pour la patrie.

Ces renoncements à la défense de la patrie, perçus comme une haute trahison, étaient couplés aux implications répétées et envahissantes des éléments de tous les corps en uniformes dans des actes de grand banditisme. Toujours est-il qu’avec leurs armes et fort de leur connaissances tactiques, ils intègrent des groupes de malfrats dans le but d’obéir aux exigences de vie au-dessus de leurs moyens.

Pourtant, le chef de l’Etat, sensible aux sacrifices que consentent ces compatriotes, ne cesse de leur accorder à titre de motivations et de reconnaissance de la nation entière, de significatives gratifications et des moyens adéquats pouvant servir à l’accomplissement de leurs missions périlleuses avec une relative sécurité.

Fascination à la richesse

La course à l’enrichissement par tous les moyens étant depuis des années un phénomène de mode au sein de la société camerounaise, ces soldats, gendarmes et policiers qui voient ceux qui les commandent se remplir impunément les poches avec des centaines de millions de manière criminelle, veulent s’arrimer à leur train de vie, en oubliant qu’ils n’ont aucun pouvoir de dissuasion pouvant les mettre à l’abri d’éventuels ennuis qui résulteraient de leur moindre égarement.

Pour rouler en Mercédès comme le colonel ou le commissaire divisionnaire avec lesquels les rémunérations ne sont pas comparables, ces éléments disposant d’armes de guerre, obnubilés par le luxe, commencent à les louer aux bandits, en jouant au chef de gang qui définit des stratégies et les modalités de partage du butin.

Il est donc facile de comprendre pourquoi, malgré les efforts du chef de l’Etat à garantir des conditions de vie décente à ces hommes et femmes qui veillent sur la patrie quand tout le monde est endormi, certaines brebis galeuses assoiffées de richesse, empruntent de ténébreux raccourcis pour vouloir se hisser au piédestal qui ne  leur est pas prédestiné.

La disparition d’un sac de chanvre indien dans un commissariat de la ville de Garoua et la présence ces derniers temps des hommes en uniformes parmi les gangs de malfrats démantelés, démontrent qu’il y a des failles à la base de l’enrôlement des hommes dans différents corps.

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