Cameroun: HASSAN NDAM DE RETOUR DES JO DE RIO DÉBALLE TOUT (VIDÉO)
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Cameroun: HASSAN NDAM DE RETOUR DES JO DE RIO DÉBALLE TOUT (VIDÉO) :: CAMEROON

C’est une question de fierté nationale : lorsqu’ils vont aux jeux olympiques, les pays respectables veulent engranger le maximum de médailles. Les victoires sportives, on le sait, permettent de démontrer aux yeux du monde la vitalité d’un pays. Mais aussi à booster le moral national

C’est pour cela qu’on prépare assidument les jeux, tout le temps de la pause de quatre ans, entre deux éditions.

Le travail a toujours payé : la Côte d’Ivoire a ainsi créé la surprise, en remportant deux médailles dont une en or en Taekwondo. Le pays a ainsi décroché le premier titre olympique de son histoire sportive, le résultat d’une minutieuse préparation.

« Je ne suis que bonheur. Toutes mes fibres frémissent de bonheur. Nous sommes sur un nuage. Aujourd’hui, comme disent les Ivoiriens, c’est le jour de notre jour», a réagi Daniel Bamba Cheikh, le président de la fédération ivoirienne de taekwondo, cité par RFI.

Le Cameroun de son côté est rentré bredouille de Rio de Janeiro. Comme il y a quatre ans à Londres, comme il y a huit ans à Pékin.

Il ne s’agit pas de fatalité : mêmes causes, mêmes effets. Une préparation bâclée, un encadrement technique déficient, et les sempiternelles querelles de primes dues aux sportifs.

Même s’il tente de minimiser la débâcle, le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), Hamad Kalkaba Malboum, reconnaît lui-même à demi-mot cet état de fait.

« Les médailles ne se décrètent pas mais se gagnent sur le terrain. A Rio, les Camerounais ont trouvé plus forts qu’eux. Peut-être est-ce lié aux problèmes d’ordre générationnel, d’encadrement technique, de préparation ou à d’autres facteurs à examiner pour rectifier le tir », pense-t-il.

A la charge des autorités sportives camerounaises, on peut aisément expliciter les allusions du président du CNOSC.

La délégation camerounaise est allée au village olympique de Rio non pas comme on se rend à une compétition sportive de haut niveau, mais comme on va dans son village, en touriste.

L’encadrement sportif n’était pas vraiment sportif. Il y aurait eu des non-professionnels parmi les encadreurs, c’est à dire de simples touristes accrédités par voie de copinage avec les autorités.

Et comme toujours, les sportifs ont dû courir après le payement de leurs primes, alors qu’un budget largement disproportionné par rapport à une faible délégation d’une vingtaine de personnes avait été débloqué. Les médias camerounais ont parlé de près de deux millions d’euros (environ un milliard et demi de francs CFA). Les athlètes réclament toujours leur part.

C’est ce qu’explique le boxeur professionnel Hassan Ndam, qui attribue principalement sa propre méforme à ces errements. Dans l’interview ci-dessous, le boxeur déçu se livre à un grand déballage.

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