Nafissatou, élève : « Non aux champs »  
Après avoir écouté le président de la République en parti, je vois mon avenir prometteur parce qu’il a annoncé un certain nombre de projets à l’intention des jeunes promoteurs des Pme, mais aussi ceux des jeunes qui veulent se lancer dans l’agriculture. J’ai aussi retenu qu’il voudrait que la jeunesse s’engage dans la préservation de la paix dans notre pays. Mais je ne partage pas sa vision et sa volonté d’envoyer les jeunes dans les champs pour faire de l’agriculture. Parce qu’il est en train de décourager les jeunes à faire l’école. Mais j’encouragerai ceux qui veulent s’aventurer.

Mangnang, étudiant : « Son discours confirme mes doutes » :
Aécouter, le président de la république, il renvoi les jeunes à faire des études ou des formations professionnalisantes et il était disposé plutôt à soutenir ceux qui voulaient se lancer dans l’agriculture. En rappelant le contexte actuel, il veut nous faire croire que la guerre est à l’origine du problème de l’emploi et de l’insertion des jeunes. Même s’il croit que l’agriculture est un levier de développement le président de la république ne nous dit pas que son équipe et lui ont échoué en ce qui concerne l’avenir de la jeunesse. J’avais des doutes sur mon avenir et là, le président de la république l’a confirmé.

Hassan Doctor, étudiant : « Le président est évasif »
Après le discours du président de la république, je vois mon avenir menacé parce que, une fois encore notre président est resté évasif et surtout il a renvoyé les jeunes à faire de l’agriculture. Alors que nous faisons les études pour avoir à la fin un emploi. Je prends mon cas, dans mon village, je suis le seul étudiant titulaire d’un master rentré faire de l’agriculture que mes parents pratiquent déjà depuis des décennies reviendrait à un échec. Ce qui voudrait dire que j’aurais moi aussi participé à faire décourager ceux de mes frères qui voudront faire l’école. Les jeunes diplômés et autres auraient voulu parle de la création des emplois réels ou de l’insertion selon la formation reçue.

Wopemwo, élève en 6ème : « Il est fatigué »
Je ne crois pas en lui un seul instant. Parce qu’il n’a rien dit d’intéressant dans son discours. J’ai aussi remarqué qu’il était trop fatigué. Je voudrais qu’il construise encore des écoles dans les villages qu’on voit sur Facebook où les écoles sont construites en séko (en pailles, ndlr). Je souhaite aussi qu’il se penche sur l’avenir des enfants de la rue qui sont de plus en plus nombreux. Pour l’avenir, je souhaite que le président de la république se consacre sur le problème des enseignants. Je voudrais qu’il nous envoie un bus de transport pour les élèves et écoliers qui habitent loin de leur école.

Mey Garba Guemé, élève  : « Il faut beaucoup étudier »
Depuis le 10 février, je vois un peu plus clair sur mon avenir avec Paul Biya parce qu’il vient de nous lancer un signal comme quoi, il faut beaucoup fréquenter pour pouvoir se faire une place dans ce pays. Je ne veux pas parler des nombreux échecs de son administration. Je préfère retenir l’effort fait par lui pour maintenir la paix et l’intégrité de notre pays. Il a trouvé que la meilleure des solutions est d’orienter les jeunes vers l’agriculture.

« L’avenir de la jeunesse est sombre»
J’ai suivi le président de la république et une fois encore je suis resté sur ma faim. Il nous renvoie à l’agriculture, alors qu’il sait que nos parents font encore de l’agriculture archaïque. J’attendais de lui la création d’emplois, l’insertion des jeunes non scolarisés mais hélas, je suis encore déçu. L’on se demande à quoi ça sert de faire des études si l’on ne peut pas avoir un emploi à la fin. L’avenir de la jeunesse camerounaise

Gloria Abmamkem, étudiante : « Je n’écoute pas son discours »
Je n’ai pas écouté le discours du président de la république parce que je regardais une série télévisée. Surtout que j’étais fatiguée après avoir passé les heures dans les rangs à attendre le pagne du défilé. Franchement son discours ne m’intéresse plus depuis des années.