Cameroun,Conseil national de la Jeunesse : Le président invite ses adversaires à la réconciliation
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Cela n’aura certes duré que trois jours. Toutefois, il a été bien difficile pendant ces houleuses 72 heures, de dire qui de Jean Marc Afesi Mbafor, ou de Mohamadou Dang Adjoumi, secrétaire général du bureau exécutif du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc), était le président de l’institution supra confère. A tout le moins, la nouvelle de « l‘exclusion du président du bureau exécutif national, le nommé Jean Marc Afesi Mbafor, « pour faute grave engageant la vie et la stabilité du Cnjc », avait meublé les causeries des salons huppés de la capitale. « Sûr que c’est encore une énième bagarre pour le partage du gâteau», avait alors réagi agacée, une étudiante interviewée à ce sujet. Soit.

Seulement, après l’Assemblée générale extraordinaire (Age) d’un bloc frondeur du Cnjc tenu le 19 septembre 2015 à l’hôtel Central de Yaoundé, Bidoung Mkpatt le Minjec, a mis fin au bicéphalisme à la tête du Cnjc, en signant trois jours plus tard, un communiqué qui dans un premier temps, relève le caractère « illégal » des assises, avant de présenter Jean Marc Afesi Mbafor comme le seul et unique président du Cnjc. Tenaces elles aussi, les mauvaises langues soutiennent que c’est la signature d’une convention portant sur 250 millions francs Cfa le 15 septembre courant entre le Cnjc et le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), qui serait l’objet de la discorde entre les pontes de la structure gouvernementale des jeunes.

C’est donc fort de cette ferme mise au point de l’autorité de tutelle que, Mr. Afesi Mbafor, a convié la les journalistes au siège de l’institution qu’il dirige, hier vendredi 25 septembre 2015 à la Rue Foé à Yaoundé, pour un point de presse. Avant de tendre la main à ses collaborateurs frondeurs, le président du Cnjc a d’abord voulu mettre en relief tout le caractère illégal des assises de l’hôtel Central de Yaoundé. Visiblement légaliste, Afesi Mbafor convoque « le non respect du quorum des 2/3 des membres pouvant initier l’Age conformément à l’article 13 alinéa 2 des statuts, soit 42 sur 63 membres ; le vice de forme de la convocation sur la personne devant approuver l’initiative de convocation de l’Age conformément à l’article 16 alinéa 2 du règlement intérieur, et usurpation du titre de la personne habilitée à convoquer ladite

Assemblée », argue - t- il dans un français qui cachait mal ses racines anglophones. Après l’organisation des travaux qu’il fustige, le président du Cnjc assène le coup de grâce à ses contempteurs en citant : « la falsification de signatures de certains membres statutaires ; la présentation de fausses procurations dont le constat a été fait par- devant huissier ».

Après la pluie, le beau temps

Faisant malgré tout montre d’un tempérament calme et conciliant, Afesi Mbafor, comme tous les chefs, après avoir rappelé la faute, invite ses camarades à la réconciliation. « Je profite de cette occasion pour lancer un appel, en ma qualité de président du bureau exécutif du Cnjc, en direction de tous les du Cnjc qui sont maladroitement sortis des rangs… les quelques récriminations émises seront examinées dans un cadre formel conformément à nos statuts. Ensemble nous avons été plus forts face aux difficultés auxquelles nous avons inlassablement été confrontés », dira-t-il enfin.

© Pour Camer.be : Armel Ebellè

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