Infrastructures : Les travaux perturbés par les réseaux à Douala
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C’est la principale difficulté décriée par les entreprises en charge de l’aménagement des pénétrantes Est et Ouest et du deuxième pont sur le Wouri.

Le ministre des Travaux publics (Mintp), Patrice Amba Salla a effectué une visite de travail dans la capitale économique. Le Mintp a tenu mardi, 31 mars 2015 à évaluer l’état d’avancement des différents chantiers en cours dans la ville de Douala. Notamment, les travaux d’aménagement des pénétrantes Est et Ouest de la ville et la construction du second pont sur le Wouri. Ainsi, rendu au 31 mars 2015, le taux d’exécution des travaux d’aménagement de l’entrée Est de la ville –soit 19,20 km allant du carrefour des fleurs au pont de la Dibamba-est à  54%, assure Patrice Amba Salla.

Jusqu’ici à cette date, l’entreprise française Razel, chargée de la réalisation de l’ouvrage a déjà achevé la couche de base  sur le premier tronçon. Par ailleurs, la mise en œuvre du béton bitumeux est réalisée à 45%, la construction des bordures et glissières à 85%, les couches de chaussée à 25%, la construction des dalots à 85%, les bordures à 15%, les ouvrages du boulevard Nord-sud réalisés à plus de 50%. Même taux d’exécution sur l’ouvrage sur la Dindé.
 
Les  travaux d’aménagement de l’entrée Ouest et la construction du deuxième pont sur le Wouri sont exécutés par l’entreprise française Sogea satom. Le dernier a été perturbé le 20 janvier dernier par un incident qui a contraint l’entreprise à suspendre les travaux pour l’inspection et des mesures pour les reparations. Malgré cet incident, certains travaux sont en cours. Notamment, la fondation, les terrassements et la libération des emprises. En 14 mois, le taux d’exécution des travaux est évalué à 34%. Impossible de dresser un bilan des travaux d’aménagement de l’entrée Ouest après trois mois – les travaux ayant débuté le 6 janvier 2015. On peut tout de même noter que les bureaux de l’entreprise et le laboratoire du chantier sont achevés.
 
Les entreprises françaises, responsables de l’exécution de ces travaux dans la ville de Douala décrient la contrainte du déplacement des réseaux. Trois entreprises sont pointées du doigt : l’entreprise distributrice de l’énergie électrique (Eneo), la Camwater et Camtel. Les réseaux de ces entreprises sont à l’origine du ralentissement des travaux. « Nous pensons que si on lève la contrainte du déplacement du réseau haute tension, moyenne tension et basse tension, l’entreprise va vraiment gagner tout son temps et travailler comme nous voulions qu’elle le fasse », indique Patrice Amba Salla. Malgré cette difficulté majeure, le Mintp se veut rassurant sur les délais de livraison des chantiers. « Nous sommes satisfaits à ce stade des travaux. Nous n’avons pas de raison de douter que nous allons respecter les délais. Nous allons produire un ouvrage fiable pour la population », dit-il.

© Mutations : Sandrine Tonlio Tiako

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