Le prix d’un combattant de Boko Haram
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Voici ce que Abubakar Shekau,le leader du groupe terroriste, paie pour avoir ses combattants.

Pas un jeune ne traîne à Fotokol pour célébrer mercredi, 11 février 2015, la 49 ème édition de la fête nationale de la jeunesse. Personne dans les rues, dont la tranche d'âge est de 14 à 35 ans. D'après les éléments du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) des forces armées camerounaises, « beaucoup de jeunes ont fui la guerre. D'autres ont rejoint le groupe terroriste Boko Haram ». Les militaires camerounais ont indiqué que : « Abubakar Shekau embauche les jeunes pour le prix d'une moto made in China ». Selon quelques témoins : « pour prouver leur loyauté envers le gourou, les jeunes recrues de Boko Haram reviennent vite massacrer les leurs. Avant de se faire tuer par les militaires camerounais et tchadiens ».

Une source militaire a indiqué qu'en dix mois, « plus de 3000 combattants de Boko Haram ont été massacrés". Les autorités civiles et militaires camerounaises affirment eux, être dépassées par le nombre chaque jour croissant des combattants de Boko Haram. «Nous en éliminons, mais ils reviennent encore plus nombreux !" , ont confié les éléments du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR).

La ville de Kousséri panique

Mercredi ,11 février 2015, place du défilé de la fête nationale de la jeunesse dans la ville de Kousséri. Un militaire a tiré en l'air après que des élèves regroupés devant les Esir, aient crié «Boko Haram, Boko Haram… », tout en courant dans toutes les directions. Un membre de Boko Haram qui tentait de traverser le fleuve El Beid pour s'infiltrer à Fotokol a été tué la même matinée par l'armée camerounaise.

Un soldat tchadien a trouvé la mort et douze autres ont été blessés au cours des affrontements avec les combattants de Boko Haram à Gambarou, ville nigériane frontalière de Fotokol. D'après des sources militaires, « les combats ont démarré mercredi vers 4 heures du matin dans la ville nigériane de Gambarou, frontalière de Fotokol, entre l'armée tchadienne et des éléments de Boko Haram ».

Selon nos sources, les combattants du groupe terroriste Boko Haram utilisent des tunnels pour surprendre l'armée camerounaise et tchadienne. A Fotokol, les forces camerounaises et tchadiennes veillent sur la frontière. De l'autre côté, Gambaru, ville fantôme du Nigeria. La secte harcèle quotidiennement les boys. Des jeunes soldats du BIR font preuve de discipline et d'abnégation ! Grâce à eux, pas un centimètre du territoire camerounais n'a été jusqu'ici cédé « aux fous de Dieu ».

 

© fr.blastingnews.com : Nestor Nga Etoga

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