Hôtel le Marseillais en plein Baham au Cameroun: Entre cette bêtise et coller la petite quelle différence?
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Hôtel le Marseillais en plein Baham au Cameroun: Entre cette bêtise et coller la petite quelle différence? :: CAMEROON

Coller la petite fait même au moins danser et de toutes les façon c'est une réalité locale: la libido, pays de jouissance. Mais de là à venir implanter Marseille à Baham...Il y a un problème.Moi le Chef Baham, Sénateur suppléant de mon état je ferme les bêtises: HOTEL FOVU n'aurait il pas été moins brutal?

Quelqu’un construit sa salle de spectacle il met Douala-Bercy, un autre construit un hôtel en plein Baham, il donne le nom de la marseillaise. Les collèges Giscard d’Estaing, pharmacie de gaulle, école primaire Pompidou, Elysée bar, quai d’Orsay, et toute une série d’abjections de ce genre.

Ont-il manqué de noms locaux ? Ont-ils manqué d’inspiration ?

Cet état de chose voit ses racines dans notre société où les médiocres, les nullards qui nous gouvernent ne peuvent faire l’apologie de l’excellence ou promouvoir des valeurs positives.

Les monuments aux noms étrangers à notre histoire trônent au cœur de nos villes quand même le président en fonction n’a pas un boulevard en son nom.

Le gouvernement lui-même n’a trouvé rien de moins que de donner à nos universités des chiffres : Yaoundé 1, Yaoundé 2. Des appellations désuètes comme stade municipale, nationale numéro 4, <<MAISON DU PARTI>> foyer municipal existent encore.

Et pourtant qui n’auraient pas été fier que le stade de Bafoussam portât le nom de Ngompé Elie, défunt chef de cette localité qui œuvra adarmment pour le rayonnement du sport dans cette localité.
Je vais plus loin, pourquoi Nsimalen ne s’appellerait pas Aéroport international Paul Biya ? Pourquoi nos valeurs ne sont elles pas rappelées à notre souvenir ?

Le comble c’est que même ceux qui nous gouvernant ne cherchent pas à laisser un nom dans l’histoire. Un bâtiment, une bibliothèque, un laboratoire…

Cette réflexion nous permet de saluer Eto’o Fils dont tout un pavillon porte le nom à l’hôpital laquintini de Douala. Je salue Jean Samuel Noutchoiungwen dont le pavillon haut standing de l’hôpital régional de Bafoussam porte le nom. Saluons dans cette lancée les collèges Fô Kamga à Ndongbong Douala, les instituts Siantou et Ndi Nsamba qui portent les noms de leurs promoteurs, qui par cet acte grave leurs noms dans notre conscience collective comme des formateurs de notre jeunesse.

© Source : Gérard Philippe Kuissu Mephou

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