Obsèques : Les adieux à  Mbarga Soukouss
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Les obsèques du monument du bikutsi ont démarré hier à Yaoundé.

Des  figures  du  bikutsi,  du makossa, des proches, des anonymes.  Des  individus divers, ayant  aimé la mu- sique et la personne de Mbarga Sou- kouss, étaient là hier pour le début des  obsèques  de  l’artiste.  Le  douloureux périple a démarré par l’Hôpital gynéco-obstétrique  et  pédiatrique de Yaoundé, avec une levée de corps brève, mais solennelle. A la hauteur de  la  star  célébrée, les  hommages se sont révélés poignants, aussi bien à la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires,  ensuite  à  son  domicile  au quartier Mvan. Hier soir, une veillée artistique s’est déroulée à la Maison du  parti  de  Nkolndongo.  

Parmi  les  personnalités  du  milieu  artistique venues dire au revoir à Monsieur « Long  courrier  »,  des  noms  comme Govinal,  Messi  Ambroise,  Ayissi  Le Duc,  Majoie  Ayi,  Jacky  Biho,  entre autres. Tous conviennent de l’homme humble, du grand frère, du père, et du  militant  du  droit  d’auteur  qu’il était pour la grande famille des artistes camerounais.  Le souvenir de Mbarga Soukouss demeure encore vivace pour tous ceux qui l’ont aimé, puis perdu le 29 novembre 2017 des suites de maladie.

Il souffrait depuis plusieurs années de  problèmes  cardiaques,  mais  répondait  toujours  présent  à  l’appel de  la  scène.  Le  10  juillet  2016,  il était du voyage à l’Olympia en France, avec  l’équipe  nationale  du  bikutsi. Ses célèbres tubes ont continué de faire  le  bonheur  de  ses  fans  dans les cabarets, son territoire d’expression favori depuis 1973.

« Long courrier » sorti en 1990 était son identité, mais d’autres morceaux ont accentué cette renommée. « Nsono Nsono » (1996), «  Nnem  Esing » (1999), « Dûma » (2009), entre autres, ont allumé le feu dans les cabarets Eldorado ou  Carrossel  de  Yaoundé  (pour  ne citer que ceux-là), ou au Festi-bikutsi.  

Mbarga  Soukouss,  né  Jean  Mbarga Nnomo en 1953, rentre dans la cour des  chanteurs  du  bikutsi  dans  les années 70. Sous le couvert de la célèbre  maison de  production Lanceleaux-Foty, qui a également travaillé avec des monuments comme Zanzibar, il sort un maxi-single en 1986.

C’est sous le couvert de Ebobolo Fia Production  que  sa  carrière  atteint les sommets. Il enregistre « Essamba » au studio de la Crtv en avril 1990, opus qui comprend un certain « Long courrier ». La vie de Mbarga Soukouss a été prodigieuse musicalement parlant.  Les  adieux à  l’artiste  vont  se conclure demain samedi, à son village Nkolmeyang (Mefou-Afamba) après Nkoabang .

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