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© Correspondance : Hippolyte Nwal Juriste D’Affaires,Business Consultant Philadelphia, USA
- 08 Sep 2017 11:40:39
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AFRIQUE :: COGITARE: "KEMI CFA" : DISTRACTION OPPORTUNE, OU DIVERSION SIMPLEMENT ORGANISEE? :: AFRICA
La question mérite qu'on se la pose, tel le paradoxe paraît grand, entre la clameur provoquée par l'expulsion jugée contre-nature, de l'Activiste Kemi Seba vers la France, depuis un pays d'Afrique; et le succès, que certaines évidences, forcent de reconnaitre à la devise tant décriee, dont la déterioration de signes, est à l'origine de la décision d'expulsion du Chantre Panafricaniste!
De sources Journalistiques en effet, le Président Ouattara de Côte d'Ivoire, aurait exprimé officiellement le souhait que l'utilisation du CFA soit étendue à deux pays, déjà membres de la CEDAO, à savoir le Nigéria et la Ghana.
La remarque qui s'impose ici, avant toute chose, est que ADO n'aurait jamais pris une telle responsabilité, sans l'accord préalable des Autorités des pays concernés. Ceci suppose, non seulement des tractations secretes, mais aussi, une longue réflexion, arrivée simplement à maturité. Il s'agit aussi assurement d'un signal fort, à méditer, pour plusieurs raisons, dont le fait qu'il s'agit de deux pays d'expression Anglaise, ayant deja chacun sa propre devise: le Naira pour le Nigéria, et le Cedi pour le Ghana.
De plus, alors que le Ghana (28 Millions d'hab) fait l'unanimite pour la qualité de sa gouvernance, le Nigeria (186 Millions d'hab.), est la premiere puissance economique du Continent, avec un secteur industriel particulièrement dynamique et ambitieux, en terme d'expansion. L'autre leçon à tirer de cette actualité, est que l'idée d'un Cameroun, quittant la CEMAC, pour s'associer au Nigéria, est à mettre aux oubliettes. Car quitte à intégrer la zone Monétaire, le Nigéria à tout interêt à le faire via l'UEMOA, mieux gérée, que la CEMAC, qui accuse nombre de tares, et de retards, sur les évolutions présentes, et futures du monde globalise.
Force est aussi de reconnaître que, contrairement à une idée repandue, la léthargie si perceptible au sein de la CEMAC, n'est pas le fait exclusif des autres pays membres. En effet, Locomotive de la Sous-Region, le Cameroun n'affiche, ni le même dynamisme, ni le sens de l'initiative, dont fait montre la Côte d'Ivoire, son équivalent au sein de l'UEMOA. Si l'entrée de ces deux nouveaux pays devait se concrétiser, force serait alors de reconnaitre une avancée, plutot qu'un recul du CFA, devenu l'exutoire, tant des populations, que des Dirigeants de certains pays Francophones, notamment en Afrique Centrale, qui accessoirement, ne perdent aucune occasion pour souffler plus ou moins discrètement, sur les braises d'un Panafricanisme davantage dirige contre la France.
La question qu'il conviendrait de se poser pour l'heure, est de savoir ce qui peut bien attirer ces deux pays, dans ce qui est de plus en plus considere comme un marche de dupes, un levier de la domination imperialiste, et colonialiste de la France, sur ses anciennes Colonies, et pays places sous tutelle. La décision, quant à l'abandon total et definitif de leurs monnaies actuelles (CEDI & NAIRA), pourrait fournir une precieuse indication, pour expliquer la motivation de ces pays, soucieux de leur indépendance, et ayant toujours su afficher une certaine fierté nationale et patriotique. Tout porte à penser que ces monnaies concerveront leur usage domestique, alors que le CFA serait reserve aux opérations internationales. Aussi devrions-nous deja nous demander, si la Binarisation, tant defendue par Dieudonné Essomba, n'est pas l'avenir immediat des pays de la zone CFA. Pour ma part, j'ai toujours pense que l'avenir est aux grands ensembles economiques, et qu'a ce titre, le CFA a deja pour lui le mérite d'exister, et de circuler dans, et parmi 16 pays d'Afrique. Le seul problème est lie au manque de contrôle de ses leviers par les pays qui l'utilisent, afin d'élaborer une politique monétaire, élement essentiel de la politique economique. Or, bien que ne maitrisant pas toujours les mécanismes monétaires, l'opinion Africaine la plus engagée dans cette guerre contre le CFA, l'est en raison du déficit inhérent de souveraineté.
Le fait à ne point perdre de vue, est que les questions monétaires ne sont pas des questions simples. Elles ne se traitent, ni dans la clameur, ni sur un coup de tête. Ce n'est pas dans la rue que se traitent les questions monétaires! De la même manière que lorsqu'elles doivent etre débattues par un public avisé, un minimum de discernement est nécessaire: sachons donc prudence garder. Gare aux décisions intempestives, aux choix à la légère, aventureux; et sans lendemains qui ne déchantent, dans le meilleur des cas!!!
Moi-Même
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