Vox Pop : Votre regard a-t-il changé sur le Sida ?
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« Cette maladie n’est pas une fatalité» : Colette Ebogo, restauratrice
Le Sida est une maladie comme toute autre. Moi particulièrement, je préfère avoir le Sida que de souffrir du diabète, du cancer ou pire encore, de l’hépatite. Parce que si tu as le Sida et que tu suis normalement ton traitement, tu n’as aucun problème. Aujourd’hui, les gens n’ont plus peur du Sida. Avant on savait juste que le Sida ne se soigne pas. Or, aujourd’hui avec les multiples sensibilisations qui ont été faites et qui continuent à se faire, on comprend que souffrir de cette maladie n’est pas une fatalité.

« Son taux d’évolution a baissé » : Valentin Ayissi, technicien
Beaucoup d’initiatives ont été prises pour éradiquer de cette maladie. C’est pourquoi aujourd’hui, son taux d’évolution a énormément baissé. Nous avons été longtemps sensibilisés sur le comment vivre avec le Sida et avec la personne atteinte de cette maladie. C’est pourquoi, lorsque je me retrouve en face d’un malade de Sida, je le prends comme tout le monde. Je trouve même que le paludisme tue plus que le Sida.

« Les rapports doivent être protégés » : Martine Ngo Balep, call boxeuse
Le Sida n’est plus une maladie qui tue. Même l’hépatite tue plus que le Sida. Si tu es malade et que tu suis bien les prescriptions du médecin, tu vas vivre longtemps. Aujourd’hui je  n’ai plus peur des personnes atteintes du Sida. Tout ce que j’évite d’eux, ce sont les objets souillés et le contact avec leur sang. On mange et on boit ensemble, mais les rapports doivent être protégés.

« Tu peux vivre 30 ans avec » : Boniface Ngnitedem, chauffeur
Le Sida n’est plus perçu de la même façon qu’avant. A l’époque, lorsque tu contractais cette maladie, on estimait que tout était perdu pour toi. Mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Quand tu prends normalement des antirétroviraux, tu peux vivre 30 ans avec cette maladie. C’est une maladie autre qui peut te tuer, pas le Sida. Lorsque je suis en face d’un malade de Sida, je n’ai pas d’appréhension particulière. C’est un être humain comme moi, donc j’estime qu’on ne doit pas l’isoler parce qu’il est malade.

© Le Jour : Propos recueillis par Bravo Tchundju

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