Léa Kanté, épouse de Pascal Nguihé Kanté, a, pendant deux jours, parcouru de nombreuses écoles maternelles de Bafoussam, Baleng, Bamougou, Bandeng et Bapi pour remettre des cadeaux aux enfants des écoles maternelles.

La tradition a été respectée. Le lundi 17 décembre 2018, Léa Kanté, a, une fois de plus, abandonné le confort de sa résidence de Yaoundé pour se rendre dans les coins reculés du département de la Mifi. Dix minutes après son départ de l’esplanade de la préfecture de Bafoussam, elle et son cortège affrontent une route rocailleuse et poussiéreuse à partir du carrefour Tougnieh pour rejoindre l’école maternelle publique de Tcho dans le faubourg de Bafoussam.

Cet établissement constitue ainsi la première étape de ce périple. A la vingtaine des enfants vêtus de blanc et tout joyeux, l’épouse du secrétaire général adjoint des services du Premier ministre remets des jouets. Des paquets reçus avec fierté par les bénéficiaires. Des enfants qui sautillent et se trémoussent face aux cadeaux. « Je vous remets ses cadeaux au nom de maman Chantal Biya, l’épouse du chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Je suis là pour vous dire qu’elle pense à votre épanouissement», annonce Léa Kanté. Peu bavarde et sobre, l’épouse du ministre Pascal Nguihé Kanté savoure les chants de joie entonnés par les enfants de l’école maternelle publique de Tcho. La voix fluette, ces pupilles chantent pour saluer le geste de générosité manifesté à leur endroit. Le visage radieux et l’agilité des institutrices, dans ce décor de fête, confortent cette joie. Une ambiance de fête amplifiée par dame Beatrice Nkenfack, présidente de la section de l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Ofrdpc) dans la Mifi Centre à Bafoussam. Egalement satisfaite de cet appui, celle-ci galvanise les autres femmes qui accompagnent Léa Kanté au cours de cette caravane.

A la suite des bambins, ces femmes proches du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peule camerounais (Rdpc) chantent pour magnifier la générosité du couple présidentiel et redire leur engagement à soutenir les idéaux et les options de Paul Biya. Chantale Chouloh, délégué départemental des enseignements secondaires de la Mifi fait partie de l’équipe. Tout comme Yvette Confiance Fongang, présidente des Dynamiques femmes associées de la Mifi (Dyfam). Pour la suite, ces homes et femmes se rendent à l’école maternelle publique de Tomdjo, une autre zone reculée, pour redonner la joie de vivre et de célébrer la prochaine fête de noël aux enfants des parents démunis et bien éloignés des traditions des jouets. La descente à l’école catholique de la paroisse Saint-Paul de Bamendzi à Bafoussam permet à madame Kanté et à son équipe de retrouver l’espace urbain. Ici, le décor est extraordinaire.

L’engagement, voire la démonstration des bambins, à travers les chants, est spectaculaire. Et traduit que l’on se retrouve dans un cadre dont le caractère confessionnel impose une certaine rigueur lors de l’initiation des enfants aux séquences de la vie quotidienne, compris pendant la fêtes de noël.

Après l’école catholique de Koptchou, Léa Kanté a poursuivi son périple à travers les écoles maternelles et primaires du département de la Mifi. Partout où elle est passée, comme c’est le cas depuis décembre 2015, la joie de vivre, l’amour du partage, la communion fraternelle ont été remis à l’ordre du jour pour la célébration de l’enfant Jésus, le 25 décembre prochain.