N'ayant jamais trouvé de temps pour aller présider la finale de la Coupe du Cameroun de football, le président de la République, par son immobilisme, vient de causer un grand tort au football local.

La sentence est enfin tombée comme un couperet ce samedi 24 novembre 2018.

La Confédération africaine de football (Caf ), par une lettre signée Anthony Baffoe son secrétaire général adjoint Football et Développement, vient d'indiquer que la Coupe de la Caf 2018 /2019, débutera ce mercredi 28 novembre, sans le second représentant camerounais.

Une sanction due à l'eternel mystère du calendrier de Paul Biya. En effet, pourtant très disposé à "travailler au bien-être des Camerounais" après sa très brillante réélection (71,28%) à la tête de l'Etat, le chef de l'Etat, ne trouve pas le temps d'aller présider une finale de football au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, à deux minutes seulement de son somptueux palais présidentiel.

Lasse d'attendre le vainqueur de la finale de la Coupe du Cameroun qui devrait sortir du duel Éding Sport de la Lekie / Lion Blessé de Foutouni, la Caf, a finalement décidé de qualifier le club ghanéen d'Ashanty Kotoko en 16èmes de finale, sur tapis vert.

Difficile donc de comprendre pourquoi jeudi dernier, (comme si c'est cela qui leur importait ) le gouvernement a accordé 10 millions francs Cfa à chaque finaliste de la Coupe du Cameroun de football, pour dit-on, "une préparation efficiente ".

Un acte bouffon et insensé dont la presse acquise à la propagande du régime de Yaoundé, ne s'est pas empêché d'attribuer à la générosité personnelle de Paul Biya , alors qu'il s'agit des fonds publics.

Ci-dessous, l'intégralité de la lettre d'engagement de la Caf à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot ).