Annoncé comme ne plus pouvoir refouler le sol camerounais, l’ex-secrétaire d’Etat chargé (Sed) auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie, absent du pays au moment du réaménagement gouvernemental qui l’a éjecté des effectifs du pouvoir exécutif, a atterri  hier à 23 heures  à l’aéroport de Douala, en provenance de Paris.

Ça y est !  Depuis l’après-midi du 22 mars 2018, Jean Baptiste Bokam l’ex- Sed, a coupé court à toute rumeur donnant connaissance que depuis son lit d’hôpital  en France, ce dernier aurait sollicité la Diplomatie française afin d’obtenir l’asile politique. L’information relayée par un confrère, s’appuyait sur la tourmente des détournements de deniers publics (50 milliards Fcfa) dans laquelle s’enlise la Bicec, banque du Groupe français Bcp  dont Monsieur Bokam est le président du conseil d’administration (Pca).

Aussi, les uns et les autres, après l’éjection de l’ancien ministre des Travaux publics à la tête de la Gendarmerie, ont-ils avancé que l’ « immunité » dont jouissait  celui qui est en réalité le vice – ministre de la Défense au Cameroun, était révolue, pour qu’il fût  mis à la disposition de la Justice, et ainsi répondre des malversations financières présumées, en sa qualité de Pca de la Bicec.

Alors qu’il est arrivé hier très tard en fin d’après-midi  à Douala la capitale économique  du pays,  Jean Baptiste Bokam prend de court ceux qui l’avaient cru éventuellement cherché  à se débiner de la justice de son pays (si jamais, cette dernière jugerait nécessaire de l’entendre sur diverses affaires liés à la gestion des fonds à la Bicec).

Fin du suspense ! Jean Baptiste Bokam est déjà au Cameroun, non aux forceps  comme pour  un autre, mais comme un citoyen intègre et responsable, un homme ne se reprochant rien.