Joseph Antoine Bell : «On ne doit pas se tromper deux fois»
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Quelle est votre réaction après la prorogation,  pour  six  mois  supplémentaires du mandat du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football ?
Il  n’y a  pas  de  réaction  particulière en dehors de constater que la prorogation  était  devenue  inévitable  à partir du moment où on n’avait pas les preuves que la mission était achevée. La rédaction des textes et l’organisation  des  élections  n’auraient pas pu être organisées dans la nuit précédant le dernier jour du mandat .

En six autres mois, le Comité de normalisation de la Fécafoot peut-il parvenir à valider cette mission qui lui a été assignée six mois auparavant ?
La Fifa a été claire : le mandat a été prorogé parce qu’il y a une commission d’audit qui est en place pour déterminer les responsabilités dans le management. Deuxièmement, il  y a la modification de la loi (la loi des sports et de l’éducation physique de 2011, ndlr) qui avait été promise, pas exigée et  qui  n’a  pas  été  réalisée.  Ce  que vous  n’avez  pas  vu  au  premier  trimestre,  vous  pouvez  le  voir  au deuxième.

Je n’ai aucune inquiétude particulière sur la suite du processus. Les émissaires de la Fifa ont assuré que  les  textes  étaient  prêts.  Une commission d’audit est en place pour déterminer les responsabilités dans le  management. Je suppose  qu’une mouture ou un amendement du texte a été initié au ministère des Sports et de l’Education physique pour rapidement permettre la modification de cette loi. Puis, de toute façon, on ne peut pas se tromper deux fois.

Outre les préalables définis plus haut, quels sont les autres défis qui  attendent  le  Comité  de  normalisation ?  
Organiser les championnats nationaux et  superviser  ses  différentes  compétitions.  Maintenant,  il  faut  comprendre que le Comité de normalisation a pour corollaire la gestion des affaires  courantes.  Elles  existaient avant,  existent  aujourd’hui  et  exis- teront demain. On ne s’attend pas à ce qu’il soit exceptionnel dans ce domaine.  

Y  a-t-il  pour  autant  des  motifs d’optimisme  quant  à  la  renaissance du football camerounais  ?
Il  faut  savoir  que  la  déchéance  du football  camerounais  est  la  conséquence du comportement et des attitudes de ceux qui l’ont géré pendant les 30 ou 35 dernières années. Rendre une copie est encore moins important que de rendre une copie juste. Donc, il  vaut  mieux  prendre  un  peu  de temps parce que cela aura forcément des  conséquences. 

Evidemment,  si demain nous avons un changement opportun à la tête de notre fédération, notre football va renaître. Ça lui prendra du temps parce  que rien  ne  se fait  sans  la  conjugaison  du  temps. Mais, on sera désormais dans un itinéraire gagnant.

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