En République démocratique du Congo, la crise politique a fini par enliser les obsèques d’Etienne Tshisekedi, leader incontestable de l’opposition décédé le 1er février à Bruxelles.

Près de trois mois après son décès, l’agenda de ses obsèques restent encore très flou ; familles politique et biologique n‘étant pas parvenues à s’accorder avec le gouvernement qui a proposé ses services pour des funérailles dignes de l’ancien Premier ministre qu‘était Tshisekedi.

Le camp de l’opposant exigeait en effet que leur champion soit inhumé dans un mausolée devant le siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de feu Etienne Tshisekedi, à Limeté. De l’autre côté, Kinshasa impose que ce soit plutôt le cimetière de la Gombe, à Kinshasa, qui accueille la dépouille du défunt.

Depuis, aucun compromis n’a été trouvé. Les proches de Tshisekedi avaient dans un premier temps envisagé de l’enterrer à Bruxelles avant d’opter pour le Kasaï, sa région natale.

Ce mercredi, Mgr Gérard Mulumba, son frère cadet a annoncé que la famille du disparu situera l’opinion sur ses obsèques d’ici la semaine prochaine. Une annonce très attendue d’autant que les différentes parties restent campées sur leurs positions.

Félix Tshisekedi, fils d’Étienne Tshisekedi, a annoncé, il y a quelques jours, la possibilité d’un enterrement « provisoire » de son père dans sa province natale du Kasaï.

En attendant, le corps d’Etienne Tshisekedi est toujours gardé au froid dans un funérarium de la Rue Jean Pacquot à Ixelles, Bruxelles.

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