Crise anglophone : Le CNJC appelle  parents,  enseignants et  société civile  à faire  reprendre l’école
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CAMEROUN :: Crise anglophone : Le CNJC appelle parents, enseignants et société civile à faire reprendre l’école :: CAMEROON

Le  Conseil national de la jeunesse du Cameroun (Cnjc) conduit  par son président, Marc Afesi  Mbafor, a délivré une communication à cet effet le 08 février 2017 à Yaoundé.

Longtemps resté silencieux sur la crise sociale  qui secoue les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest du Cameroun, le Cnjc, a cru bon de se prononcer ce jour. A ce sujet, Richard Tabeck le délégué régional du Cnjc pour l’Ouest, a condamné les actes inciviques, de même qu’il a appelé les jeunes à se prémunir contre  toute manipulation visant à briser l’unité du Cameroun. «  Nous invitons les parents, les pouvoirs publics, et la société civile de tout mettre en œuvre pour que nos jeunes frères reprennent l’école car l’éducation est un droit fondamental », a-t-il souhaité.

Intervenant sur le Plan triennal Spécial – Jeunes (Pts- Jeunes) de 102 milliards dont l’effectivité remonte au 11 janvier dernier, le conseiller  technique N° 3 (Ct 3) du Cnjc a déclaré qu’un livre intitulé « Répertoire des opportunités en faveur des jeunes », a été édité par le Cnjc, afin de permettre à tous les jeunes, d’être au fait de tous les programmes gouvernementaux et non-gouvernementaux en leur faveur. « L’ouvrage, a-t-il précisé, sera distribué au mois d’avril, lors de la tournée nationale de sensibilisation   du Cnjc sur le Pts – Jeunes ». Chose qui selon lui, ferait en sorte qu’aucun jeune, fut-il d’une zone enclavée, n’ignore les fonds mis à sa disposition pour le financement de ses projets. Aussi, le Ct 3 du Cnjc a-t-il invité tous les jeunes porteurs de projets, à se faire enregistrer à l’Observatoire national des jeunes, prérequis pour être éligible au financement d’un projet via le Pts-Jeunes.

Président régional du Cnjc  pour l’Adamaoua à qui le lutrin a été donné pour faire l’économie du toilettage des textes régissant le Cnjc, ce dernier a noté comme innovation, l’exigence désormais, d’avoir occupé une fonction inférieure dans une instance du Cnjc, avant de briguer une fonction plus élevée. « Constatant que des Associations de jeunes sont créées à quelques semaines des élections, nous avons cru bon d’exiger qu’une Association ait une existence d’au moins six mois, pour que ses responsables postulent à un poste au sein du Cnjc », dira-t-il.

Pour la 1ère édition du  parlement des jeunes qui s’ouvre  le 09 février 2017 au siège de l’Assemblée nationale à Yaoundé, Marc Afesi Mbafor  a tenu une séance de travail avec les plénipotentiaires des régions du Sud – Ouest  et du Nord – Ouest. A ces derniers, il a rappelé qu’ils sont des messagers de l’espoir et de la paix. «  Je souhaite que vous rentriez avec des projets de développement local pour les jeunes de vos régions », a-t-il déclaré, avant de leur demander d’exploiter à fond cette plateforme d’échanges qui leur est offerte avec le gouvernement.

Seulement, le président régional du Cnjc pour le Sud – Ouest, relativement à la 51ème  fête de la Jeunesse du 11 Février qui se célèbre samedi prochain, a reconnu que le climat social encore délétère dans les régions anglophones, laisse planer des doutes sur la tenue   de cet événement dans cette partie du pays.

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