RENTREE SCOLAIRE : Les réseaux veulent torpiller la circulaire du MINESEC
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Depuis la publication du document signé du ministre des Enseignements secondaires relatif aux instructions à mettre en place par les chefs d'établissements pour la rentrée scolaire prochaine, certains réseaux tapis dans l'ombre tentent de saborder cette mesure.

Le système éducatif au Cameroun connait un certain nombre de réformes. Le ton est en train d'être donné avec le nouveau ministre des Enseignements secondaires Jean Ernest Ngallè Bibehe qui a récemment rendu public une circulaire à l’intention des chefs d’établissements au sujet des mesures prises pour les inscriptions, les recrutements des élèves et la réduction des effectifs dans les salles de classe.

Cependant, ces décisions, qualifiées de révolutionnaires, sont en voie d’être combattues par les adeptes de la monotonie et de la médiocrité qui tirent profit dans l’augmentation des effectifs dans les salles de classe. Certains individus se sucrent en période de rentrée scolaire en mettant en place des « rabatteurs recruteurs » qui recrutent les élèves dans les quartiers et les imposent aux chefs d'établissements.

La pratique est connue de tous, car les chefs d'établissements ont toujours été sous la pression constante des listes sorties des services centraux et autres services donnant des injonctions d'inscriptions dans les différentes salles de classes. Mais il était aussi prouvé que des sommes importantes d'argent étaient collectées dans les quartiers pour renflouer les poches de ces autorités.

Aujourd'hui, les  réformes sont en train d'être mises en place pour assurer une bonne éducation aux élèves. Mais des cris et grincements de dents se font désormais ressentir à tous les niveaux.

Certains proviseurs en appellent à la vigilance et au suivi de la tutelle. Le mal est profond car à travers le triangle national, certains gouverneurs, délégués régionaux des différents services, chefs traditionnels et des lobbies font pression aux chefs d’établissements scolaires sur les listes fournis pour les inscriptions.

Aujourd'hui, il va falloir s'accommoder à la nouvelle donne et permettre qu'un enseignement de qualité prenne forme pour l'émergence du Cameroun. Le Cameroun n'étant pas arrimé encore aux normes internationales reconnues par l'UNESCO en termes d'effectifs dans les salles de classes et qui limite à 40 le nombre d'élèves.

En ce qui concerne les APEE, ils ont donc l'obligation du suivi scrupuleux de leurs missions au sein des établissements  scolaires.

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