13 PRÉSUMÉS VOLEURS ARRÊTÉS À DOUALA
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ACCUSÉS DE « VOL AGGRAVÉ EN COACTION », ILS ONT RECONNU AVOIR OPÉRÉ DES BRAQUAGES DANS UNE QUARANTAINE D’ENTREPRISES DANS LA CAPITALE ÉCONOMIQUE.

Treize présumés voleurs, dont une jeune fille, ont été présentés devant le procureur de la République près le Tribunal de grande instance (Tgi) de Douala-Bonanjo, mardi 19 juillet 2016. Agés entre 15 et 21 ans pour la plupart, ils sont accusés de « vol aggravé en coaction ». Avant leur passage devant le procureur, les mis en cause ont été placés en garde à vue administrative dans les cellules de la Division régionale de la police judiciaire du Littoral (Drpjl).

Il leur est reproché d’être à l’origine d’une quarantaine de braquages survenus dans des entreprises basées dans la capitale économique. Lors des auditions à la Pj, les présumés voleurs ont reconnu les faits. Ils ont avoué avoir commis les braquages à Chococam, Codas Caritas, au siège du Club de football des Astres de Douala.

Ils reconnaissent aussi avoir opéré le braquage à la station d’essence Gulfin à Logbaba. A Akwa, centre commercial, ils ont effectué des cambriolages dans des bijouteries et boutiques de vente de téléphones portables, de consommables informatiques camer.be. A Bonabéri, le supermarché Niki, la Société des provenderies du Cameroun (Spc) et des librairies ont été la cible de leurs attaques.

Selon une source à la Division régionale de la police judicaire du Littoral, les enquêteurs ont été alertés autour du 22 juin 2016 par des habitants des quartiers Nkolmitag et Brazzaville

« Les riverains avaient remarqué un train de vie élevé et suspect d’une bande de jeunes du coin. Après recoupement, certains de ces jeunes ont été interpellés. Ils ont reconnu avoir perpétré des forfaits dans une quarantaine d’entreprises à travers la ville de Douala », a indiqué notre source.

Qui fait savoir que les présumés voleurs opéraient encagoulés. Ils étaient munis d’armes à feu, de machettes, poignards, torches et des paires de ciseaux pour effectuer des ouvertures sur le toit. Lors des descentes sur le terrain, les enquêteurs de la police judiciaire ont saisi ces différentes pièces à conviction.

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