Concours des gardiens de la paix : 29300 candidats pour 3000 places
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Ils ont passé les épreuves écrites à Yaoundé et autres chefs-lieux de région du pays samedi.

La journée de samedi dernier a démarré au pas de course, à Yaoundé, pour les candidats des centres d’examen des lycées Général Leclerc, Etoug-Ebé et Biyem-Assi n’ayant pas repéré leurs salles d’examen, numéros de table, noms ou encore centres d’examen avant la composition. « Vous ne mettez pas du sérieux dans ce que vous faites. Cette liste est affichée depuis vendredi à 10h et ce n’est que ce matin, (Ndlr : samedi 18 avril) jour d’examen que vous la consultez », lance un policier à un candidat désemparé. Pourtant Zerbinette Ngassa, 24 ans, titulaire d’un GCE advanced level, candidate pour le service général, est arrivée dans sa salle très tôt.

« Je suis venue accompagner ma fille qui ne connaît pas très bien la ville. Nous venons de Bamenda. Elle est dans sa salle depuis 7h30 parce c’est depuis lundi (Ndlr : 13 avril) qu’elle a reçu le message de la police via son téléphone portable contenant son numéro de table, son centre et sa salle d’examen. L’organisation des concours de la police a été parfaite », confie Ngassa Ngassa, parent de la candidate.

Après un bref entretien avec Marie Thérèse Blanche Bissa Atangana, 24 ans, élève en 3e au Collège Pharaon de Yaoundé, sortie toute souriante de la première épreuve consacrée à la rédaction, l’on apprend que le sujet était abordable. « Nous avons été interrogés sur l’éventuel succès au concours. Il fallait expliquer comment serait notre réaction à l’annonce de la bonne nouvelle », relate la jeune fille.

29300 jeunes Camerounais ont affronté les épreuves écrites du concours des élèves gardiens de la paix pour 3000 places réparties comme suit : 100 pour les techniciens (25 musiciens et 75 conducteurs automobiles) et 2 900 pour le service général. Ils ont composé en rédaction, éducation civique (service général) et sur leurs spécialités (musiciens et chauffeurs). Pour ceux des candidats ayant oublié leur carte nationale d’identité ou leur récépissé d’examen, pas de panique. « Une salle litigieuse a été apprêtée  pour donner des chances à tout le monde. Les vérifications se feront plus tard », explique un responsable. En attendant les résultats, l’heure est déjà aux corrections.

© Cameroon Tribune : Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG

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