Grand Dialogue National: Etonde Etonde "Escroquerie Nationale de fin de règne du régime Biya"
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CAMEROUN :: Grand Dialogue National: Etonde Etonde "Escroquerie Nationale de fin de règne du régime Biya" :: CAMEROON

C'est ce que pense le Leader des Dreamers du Grand dialogue national du CAMEROUN qui se tient actuellement à Yaoundé. Dans une envolée épistolaire l'homme politique donne sa lecture et ses solutions à la crise sociopolitique qui sévit actuellement au Cameroun.

Lorsque l’on examine la situation macroéconomique du Cameroun, le pays semble avoir presque tout en son pouvoir pour devenir une autre réussite en Afrique: bonne position géographique, l'ouverture sur l'Atlantique, passage obligé de plus de 8 pays, sous sol hyper riche, les eaux poissoneuses, une forte jeunesse, beaucoup de ressources humaines un climat complet et hyper propice pour l'agriculture et le tourisme, une main-d’œuvre nombreuse, etc.
La bonne performance de certains camerounais de l'intérieur comme de la diaspora animés par la fibre patriotique n'a toutefois pas eu d'effet positif sur la réduction des inégalités ni sur l'amélioration de la qualité de vie de la majorité de la population Camerounaise, dont les trois quart reste en dessous du seuil de pauvreté.

La PAUVRETÉ

Parmi ces maux qui minent le Cameroun il y a :
-Le problème du système bancaire dans une economie aussi précaire est qu'il n’atteint pas les pauvres. Seules les grandes entreprises pour la plus part étrangères reçoivent un financement, tandis que les petites et moyennes entreprises camerounaises,les familles camerounaises ont des difficultés à obtenir de l'argent », Et la clé pour changer cette situation est l'emploi: «Il faut plus d'emplois dans tous les secteurs surtout à forte intensité de main-d'œuvre, car il est actuellement difficile de trouver un emploi stable au Cameroun, et surtout si vous êtes un travailleur peu qualifié. La jeunesse qui est le fer de lance des grande nation est désoeuvré, peu entreprenant, frustré, et détourné vers des loisir à peu de valeur ajoutée. Il est nécessaire de promouvoir les investissements, en particulier étrangers et dans le secteur manufacturier, via des campagnes de séduction à travers un projet de model social ambitieux, une réforme agraire qui élimine les problèmes de propriété foncière et augmente les dépenses d'infrastructure pour réduire les coûts de l'alimentation ou de l'électricité .
-La libération des prisonniers dont les incarcérations ont une connotation politiques, et les vrais leaders d'opinion.
-Invité les islamistes modérés et radicaux qui sévissent dans le septentrion parti touché par une crise humanitaire majeur sans nul doute la plus grande de l'histoire de l'Afrique centrale
-Inviter les exploitants miniers armées sui sévissent à l'Est du CAMEROUN sous le label "REBELS CENTRAFRICAINS"

Commençons par contextualiser dans une brève évolution de l'un des multiples conflits armés interne juste le cas Nord-ouest et Sud-ouest, afin que le lecteur comprenne le motif de ce pseudo Grand dialogue national du Cameroun maintenant et pas avant alors que celui ci est demandé depuis des années par des leaders d'opinion , outre ses implications, la partie la plus significative et Le point pertinent est celui consacré aux différents points de l'agenda souscrit entre le gouvernement du Cameroun et les pseudo sécessionnistes de la partie Anglophone du Cameroun. A savoir:
- la réforme du système des gestions des ressources du pays,
- la participation politique de toutes les personnes pouvant contribuer à la gestion du Cameroun peu importe son ethnie, l'appartenance religieuse, sa couleur, son âge....,
- la fin du conflit passant par la cessation de toutes actions armées sous le contrôle d'une force mixte et des observateurs des puissances étrangères accepté par les deux parties,
- la fin du raquet sui est devenu une pratique courante qu'on ne saurait imputer à une seule partie ,
-les victimes et leur prise en charge et la mise en place d'une cellule de pilotage pour le retour sur leur terre et un accompagnement pour une réinsertion sociale , qui sont les cinq points essentiels, auxquels s’ajoute un sixième point sur la vérification et la mise en œuvre -, sur lesquels, après plus de quatre ans de négociations, Les deux parties auraient dû joué un rôle dans une sorte d'échanges de coopération qui aurait abouti à la fin du conflit entre la rébellion du Nord Ouest et le gouvernement Camerounais

Le Cameroun aurait dû créer et assister à la négociation et renégociation de certains accords entre les bandes armées et les représentants de leur classe antagoniste.
Ensuite, nous parlerons de cela avec respect et afin de contribuer modestement au débat de négociation.

Mais au jour d'aujourd'hui il est précoce de parler de Dialogue National au Cameroun et de surcroît inclusif, car les conditions ne sont pas réunies. C'est pourquoi le vendredi 4 octobre 2019 on aura une montagne qui accouchera d'une souris. Le document à entériner ne prendra en compte aucune proposition forte émise durant toute la semaine et ne sera que la continuité d'une arrogance, d'une ignorance insolente des volontés du peuple Camerounais par cette élite traditionnelle qui refuse de faire la moindre concession sur ses privilèges.

Comme on dit, il y a juste eu une négociation autour d'une table mais pas entre acteurs majeurs, pas entre opposants, ni entre égaux. ni voix autorisées réunis à l'hémicycle de Yaoundé sous l'égide d'un premier Ministre Dion Ngute, qui selon nous n'a aucune légitimité pour piloter un dossier aussi sensible dans un pays où tout les pouvoirs sont entre les mains de Monsieur Biya et ses services centraux. Si on y ajoute son inexpérience politique.
Nous n'y croyons pas, cette mascarade de trop qui consiste à insulter le peuple et à lui monter à quel point il est dupe. C'est là que réside le premier problème.
Le grand dialogue national du Cameroun, trouverait en territoire non «neutre», aussi bien pour la négociation en l'absence de la Suisse et ses négociateurs. oui, ils (les sécessionnistes )ne disposent pas des mêmes forces pour faire la guerre sur le territoire national des deux parties. Et une telle action ne peut se faire sans garantie pour les parties. Ces derniers ne sortiront pas de leur zone de confort sans un maximum de garantie, et l 'ordre du jour serait sûrement proposé et non imposé.

Qui a plus à perdre dans cette guerre ? Nous pensons que l’État dispose de ressources illimitées en ce qui concerne le Cameroun. Il dispose de la force militaire nécessaire, des troupes de ravitaillement, de l'arrière-garde, d'un pouvoir suffisant, du contrôle de la majeure partie du territoire camerounais , de l'argent, des médias, du cadre économique, juridique, politique, administratif et de l'aide décisive des l'impérialisme Occidentaux . Même Ainsi l’ensemble de l’État ne pouvait pas gagner ce désordre armée car dans un coin de notre âme chaque fois que tombe un innocent de la partie Anglophone du pays nous tombons avec lui de pres6 ou de loin. Il y a pas de mort d'hommes qui soit justifiable.
Alors:1. Pourquoi entrer dans une négociation à un moment où la reprise du contrôle des régions sécessionnistes n'est pas résolue? Si c'était le cas, les chiens de régime seraient sortis déjà pour créer des nouveaux foyers de tension, synonyme de gouffre financier. La dernière trouvaille des caciques du régime BIYA passion des projets budgétivore.

2. Pourquoi l'État est-il intéressé s'il dispose de ressources illimitées? Cela dépend de l’intérêt qu’il a porté à la rébellion et du coût de cette guerre en perte humaine, matérielle, et financière, de l’absence de l’invention et matière de résolution des crises internes. Il semble évident qu'il pourrait continuer à se battre toute sa vie ou à contribuer aux vague massives de déplacé car la faute lui incombe.

3. Pourquoi les ambazoniens entreraient-t-ils dans la négociation si ce grand dialogue national du Cameroun est exclusif à l'État? Parce que ... Cela semble très audacieux de répondre. Malgré tout, nous dirions qu'en raison de l'épuisement, de l'impossibilité d'ouvrir d'autres fronts que ceux existant , des pressions de l'environnement, des pressions des sponsors ( le contribuable) , du manque de confiance en l'avenir, de l'usure l'Etat doit négocier (?) ...

4. Pourquoi la rébellion utilise-t-elle le langage de l'ennemi pour qualifier cette négociation du grand dialogue national et d'autres sans y participer? (processus de paix ... et de moins en moins de révolution, de moins en moins ...) C'est généralement l'un des signes que les choses ne vont pas bien. Tout le monde veut la paix. Les habitants du Cameroun tout entier et en particulier des deux régions Anglophones du Cameroun ( qui aux grande dames vivent toute la méchanceté d'un embrigadement entre deux feux) , le gouvernements étrangers , la société africaine , les braves gens qui regardent avec regret le cauchemar Camerounais , l'église ... Même les militaires . Monsieur BIYA et ses collaborateurs ne sont que le signe des contradictions inhérentes aux différentes fractions de l'ennemi et de classe défavorisée .

Alors qu'est-ce que la paix? Et la guerre? Et la richesse avec la pauvreté? Et la pauvreté avec la richesse? Nier la lutte des classes, c'est nier l'histoire.

Un événement comme celui-ci ( le grand dialogue national du cameroun) le plus important du genre dans le pays, devrait avoir pour objectif de partager les expériences en matière de désarmement, de démobilisation, de réintégration, de consolidation de la paix, de réconciliation, la décrispation des tentions politiques et du développement du Cameroun en 2019. »Il est très important d’examiner les cas. Vous apprendrez ainsi de bonnes et de mauvaises pratiques qui vous permettront d’anticiper les défis », malheureusement il ne tiendra pas ses promesses une désillusion de plus pour les Camerounais a expliqué ETONDE ETONDE.

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